Les 7 métiers de la Cybersécurité qui recrutent
Protéger ses donnés est devenu un enjeu phare pour toute entreprise. Découvrez ici les différents métiers de la Cybersécurité.
Un e-mail frauduleux d’un service que vous connaissez, un appel urgent de votre banque ou un SMS suspect de votre enfant... Vous en avez sûrement déjà reçu, mais saviez-vous que vous étiez peut-être la cible d'une attaque par ingénierie sociale ? Ces cybercriminels ne ciblent pas vos appareils, mais bien vous. En manipulant psychologiquement leurs victimes, ils parviennent à leur voler des données sensibles tout en restant invisibles.
Découvrez les attaques de social engineering les plus courantes et, surtout, comment vous en protéger efficacement ! Bonne lecture 🙂
Le Social Engineering est la cyberattaque la plus courante et celle à laquelle vous êtes le plus vulnérable. Pourquoi ? Parce qu'elle repose sur une manipulation psychologique qui tire parti de la confiance que vous accordez à des sources apparemment légitimes.
Vous avez sûrement déjà reçu un e-mail, un SMS ou un appel prétendant provenir d'une institution officielle, vous demandant de fournir des informations sensibles comme vos identifiants ou mots de passe. Parfois, on tombe dans le panneau et c'est là que l'ingénierie sociale devient dangereuse : le pirate vous vole vos informations sans que vous en soyez conscient.
Les techniques de social engineering sont nombreuses, évolutives et s’adaptent en permanence. Ces attaques psychologiques, qui exploitent la confiance et la vulnérabilité des individus, se développent et mutent sous de nouvelles formes pour déjouer nos défenses. Pour vous aider à y faire face, voici un aperçu des techniques d’ingénierie sociale les plus courantes :
Les attaques de social engineering augmentent en France, touchant particuliers et entreprises. Voici les chiffres clés des principales menaces :
Le phishing ou hameçonnage est l'une des attaques informatiques qui touchent le plus les particuliers et entreprises. Les cybercriminels exploitent la confiance des victimes en envoyant des emails ou SMS frauduleux qui semblent provenir de sources légitimes. Ces messages incitent souvent à cliquer sur un lien pour vérifier ou mettre à jour des informations personnelles. Ce lien mène à un faux site qui imite parfaitement l'original. Si vous y saisissez vos données, elles tombent directement entre les mains des attaquants.
Les conséquences peuvent être graves : vol d'identité, perte financière et parfois installation de logiciels malveillants sur votre appareil.
Le pretexting, ou attaque par scénario inventé, consiste à créer une situation fictive pour vous tromper et obtenir des informations sensibles. Dans cette technique, le cybercriminel utilise des prétextes très crédibles pour susciter votre confiance et vous inciter à fournir des informations privées, comme des coordonnées bancaires.
Un exemple fréquent est l’arnaque « Coucou papa/maman », où l’escroc se fait passer pour votre enfant. En prétextant un problème avec son téléphone, il vous demande de l’argent pour résoudre une urgence. Sous l’effet de l’inquiétude, vous pourriez alors transférer des fonds ou fournir des codes de paiement sans suspecter la fraude.
Le pretexting est particulièrement efficace car il cible des victimes spécifiques en exploitant des liens émotionnels forts, rendant l’attaque difficile à détecter. Les conséquences incluent souvent des pertes financières importantes et la divulgation de données sensibles.
Le baiting exploite votre curiosité en vous attirant avec un objet ou un fichier attrayant. Un exemple classique est celui d'une clé USB laissée dans un lieu public. Si vous la branchez, un malware peut s'installer et donner au cybercriminel l’accès à vos données et même le contrôle de votre ordinateur
Le baiting ne se limite pas aux objets physiques comme les clés USB. Il peut aussi prendre la forme d'offres attrayantes sur internet, comme des logiciels ou films piratés. En cliquant sur un lien, vous installez sans le savoir un logiciel malveillant qui compromet la sécurité de votre appareil.
Les conséquences de ce type d'attaque peuvent inclure la perte d'accès à vos systèmes, le vol de données, ou même l'installation de ransomware, tout cela en jouant sur votre curiosité naturelle.
La fraude au président, aussi appelée Faux Ordre de Virement International (FOVI), est une technique d'ingénierie sociale qui cible les entreprises en se faisant passer pour un dirigeant. Contrairement au pretexting, qui repose sur un scénario inventé, la fraude au président exploite l'autorité du dirigeant pour pousser les victimes à effectuer un virement bancaire urgent, souvent d’un montant élevé.
Imaginez recevoir un email qui semble venir directement du président ou directeur général de votre entreprise. Le message est pressant, il vous demande de transférer une somme d’argent importante et insiste sur l'urgence et la confidentialité. Sous la pression, vous pourriez penser que tout est légitime, mais en réalité, il s’agit d’une fraude savamment orchestrée pour que vous transfériez des fonds aux groupes de cybercriminels.
Un exemple marquant est celui du groupe français CDER, qui en 2021, a été la cible de plusieurs faux ordres de virement. Ces attaques ont entraîné des pertes de plusieurs millions d’euros, illustrant à quel point ces fraudes peuvent causer des ravages.
Le watering hole est une technique où les cybercriminels infectent des sites web populaires et de confiance pour piéger les visiteurs. Au lieu de vous cibler directement, ils compromettent les sites que vous consultez fréquemment en y installant des malwares.
Par exemple, si vous visitez régulièrement un site professionnel infecté, vous risquez de télécharger un logiciel malveillant sans le savoir. Les attaquants profitent de votre confiance envers ce site pour introduire le malware discrètement, rendant l’attaque d’autant plus difficile à détecter.
Ce qui rend le watering hole particulièrement insidieux, c’est qu’il peut viser un groupe spécifique de personnes en choisissant des sites fréquentés par une catégorie professionnelle précise (comme des plateformes pour les développeurs ou des portails financiers). En contaminant des sites utilisés par une cible bien définie, les cybercriminels augmentent leurs chances d'infecter des utilisateurs ayant accès à des informations sensibles ou des systèmes critiques, rendant ces attaques à la fois précises et potentiellement dévastatrices pour les organisations visées.
Le Juice Jacking est une attaque qui se propage via les câbles USB, en particulier les bornes de chargement USB publiques, souvent présentes dans les aéroports, centres commerciaux ou autres lieux publics. En branchant votre appareil, vous risquez de transmettre des données ou d’installer un malware à votre insu.
Pour éviter cela, utilisez toujours vos propres câbles et chargeurs !
Le scareware exploite la peur pour vous pousser à prendre des décisions rapides. Il se présente souvent sous la forme de fausses alertes de sécurité. Par exemple, un message surgit sur votre écran, prétendant que votre ordinateur est infecté par un virus, et vous propose d'installer un logiciel pour "réparer" le problème. En réalité, ce logiciel est un malware qui volera vos données.
Un exemple marquant en 2018 : des milliers d’utilisateurs français ont reçu des messages les incitant à télécharger un faux antivirus, entraînant des pertes financières importantes.
Le vishing, ou "voice phishing", est une fraude téléphonique où les cybercriminels se font passer pour des banques, services clients, ou institutions afin d’obtenir des informations sensibles. Contrairement au phishing, cette attaque repose uniquement sur l’interaction au téléphone, ce qui la rend plus difficile à détecter.
Les appels sont souvent pressants, jouant sur la peur ou l'urgence, comme un faux problème bancaire à régler immédiatement.
Par exemple, en 2020, des escrocs se sont faits passer pour des agents du service fiscal, exigeant le paiement d’amendes fictives, piégeant ainsi des milliers de Français.
Les attaques de social engineering peuvent vous frapper à tout moment, souvent quand vous vous y attendez le moins. Alors, comment faire pour vous protéger efficacement de ces cyberattaques ?
Si vous pensez être victime d’une attaque de social engineering, voici les étapes à suivre selon votre situation.
Les attaques d'ingénierie sociale augmentent chaque jour. Savoir comment s'en protéger est devenu indispensable, que ce soit dans votre utilisation personnelle d'internet ou dans votre vie pro. Comprendre les bases de la cybersécurité vous permettra d’éviter d’être une cible facile.
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Le social engineering est redoutablement efficace car il s’attaque à la faille la plus vulnérable : l’humain. Les cybercriminels manipulent vos émotions, comme la peur, le désir ou l’urgence, pour vous inciter à agir sans réfléchir. C’est cette exploitation de la psychologie humaine qui rend ces attaques si difficiles à repérer.
Voici les cyberattaques les plus courantes en France en 2024 :