Les meilleures écoles en Cybersécurité en France en 2024
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Vous avez peut-être déjà été victime d’un virus qui a paralysé votre système, d’une tentative de phishing ou même d’un ransomware vous demandant une rançon pour récupérer vos données.
Les attaques informatiques deviennent de plus en plus sophistiquées et peuvent viser tout le monde, qu'il s'agisse d'un particulier, d'un professionnel ou d'un membre d'une institution.
Face à ces menaces, il est essentiel de comprendre ce qui se passe réellement derrière ces cyberattaques. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet pour mieux comprendre ces dangers, et les identifier ! Bonne lecture 😊
Une cyberattaque est une action malveillante menée par un hacker ou un groupe de hackers, dont le but est de s'introduire dans un système informatique pour voler, endommager ou perturber des données. Cela peut concerner aussi bien des particuliers, des entreprises, ou même des gouvernements. Ce qui rend les cyberattaques dangereuses, c'est l'évolution constante de leurs méthodes.
En 2022, plus de 54 % des entreprises françaises ont déjà été victimes de cyberattaques, selon un rapport de l'ANSSI. Que ce soit pour voler des données personnelles, paralyser des réseaux, ou exiger des rançons, les cybercriminels sont toujours à la recherche de nouvelles façons de contourner les systèmes de sécurité.
C'est pourquoi il est essentiel d'identifier et de comprendre ces menaces. Plus vous en saurez sur les différents types de cyberattaques, mieux vous pourrez anticiper les risques et vous protéger.
Les cyberattaques se multiplient et prennent des formes de plus en plus variées. Il peut parfois être difficile de s'y retrouver tant elles sont nombreuses et sophistiquées. C'est pourquoi nous vous proposons un aperçu des principales catégories de cyberattaques à connaître :
Les attaques par Social Engineering :
Les attaques par exploitation de vulnérabilités techniques :
Les attaques sur les mots de passe et l’authentification :
Les cyberattaques en France frappent de plus en plus durement les entreprises et les particuliers. Pour mieux saisir l'ampleur de cette menace, voici quelques statistiques clés qui illustrent leur progression :
Les malwares, ou logiciels malveillants, sont des programmes conçus pour s’introduire dans vos systèmes informatiques à votre insu. Leur objectif ? Voler vos données, endommager vos fichiers, ou encore perturber le bon fonctionnement de votre appareil. Ces attaques peuvent passer inaperçues, rendant leur impact d'autant plus dangereux. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, aucun utilisateur n'est à l'abri de ces menaces qui prennent des formes variées.
Le malware se décline en différents types d’attaques, chacune ayant des méthodes spécifiques pour s'infiltrer et causer des dommages. Voici un aperçu des formes de malwares les plus courantes auxquelles vous pourriez être confronté :
Le ransomware est un logiciel malveillant qui s’attaque à vos données. Une fois installé, il chiffre vos fichiers, rendant tout accès impossible. Vous recevez ensuite une demande de rançon : le cybercriminel vous promet de déverrouiller vos données en échange d’une somme d'argent. C’est une des menaces les plus redoutées, car elle cible particulièrement les entreprises, pour qui l'accès aux données est vital. Le ransomware REvil, par exemple, a paralysé de nombreuses entreprises en réclamant des millions de dollars en échange de la clé de déchiffrement.
Le Cheval de Troie, ou Trojan, se cache sous l’apparence d’un logiciel légitime. Lorsque vous l'installez en toute confiance, il agit en arrière-plan pour permettre à un attaquant de prendre le contrôle de votre système. Une fois installé, le cybercriminel peut accéder à vos données, surveiller vos activités, voire dérober des informations sensibles sans que vous ne vous en rendiez compte. C'est comme ouvrir la porte de votre maison à un intrus déguisé.
Un Rootkit est un malware sophistiqué conçu pour s’installer profondément dans votre système. Il permet à un cybercriminel de prendre un contrôle total, tout en restant complètement invisible. Contrairement à d'autres malwares, un rootkit est extrêmement difficile à détecter, car il est conçu pour masquer sa présence et ses activités, laissant l’attaquant agir dans l’ombre, souvent pendant de longues périodes, sans que vous vous en rendiez compte.
Le cryptojacking consiste à détourner les ressources de votre ordinateur pour miner de la cryptomonnaie à votre insu. Vous ne verrez peut-être pas de différence tout de suite, mais au fil du temps, votre appareil deviendra de plus en plus lent. En plus de perturber les performances de votre machine, cette attaque peut également entraîner des factures énergétiques plus élevées. Le cryptojacking utilise souvent des extensions de navigateur infectées ou des sites web compromis.
Le ver informatique est un malware capable de se propager tout seul, sans que vous ou vos utilisateurs n'ayez à cliquer sur un lien ou télécharger un fichier. Il exploite des failles de sécurité pour infecter un système, puis se réplique automatiquement sur d’autres appareils au sein du même réseau. Ce type d'attaque peut être déclenché par un simple drive-by-download, où un fichier malveillant est téléchargé automatiquement lors de la visite d’un site web compromis, sans que l'utilisateur n’en soit conscient. Le ver peut rapidement provoquer des interruptions de service massives, comme l’a fait le ver Blaster dans les années 2000, qui a infecté des millions d’ordinateurs en très peu de temps.
Les attaques par Social Engineering ne s’attaquent pas à vos systèmes informatiques, mais directement à vous. Elles exploitent la psychologie humaine pour vous inciter à révéler des informations sensibles, souvent sans que vous vous en rendiez compte. Les cybercriminels utilisent des méthodes subtiles et trompeuses, vous faisant croire qu'ils sont de confiance, alors qu'ils cherchent à obtenir vos données les plus précieuses. Ce type d'attaque peut toucher n’importe qui, que vous soyez particulier ou professionnel, et il devient de plus en plus difficile de les repérer.
Ces attaques se déclinent en plusieurs méthodes, chacune visant à manipuler ses victimes de manière différente. Voici les formes les plus courantes de Social Engineering :
Le phishing est l'une des techniques les plus répandues. Vous recevez un email, un SMS ou même un message sur les réseaux sociaux prétendant provenir d'une source légitime – votre banque, un service que vous utilisez, ou même un proche. Ces messages vous demandent de cliquer sur un lien ou de fournir des informations sensibles. En réalité, ce lien vous redirige vers un site frauduleux conçu pour voler vos identifiants ou vos coordonnées bancaires. Un simple clic peut suffire pour que vos données soient compromises.
Le pretexting repose sur la création d'un scénario fictif pour gagner votre confiance. Le pirate se fait passer pour quelqu’un que vous connaissez ou une institution officielle, et invente une raison crédible pour que vous lui fournissiez des informations sensibles. Un exemple classique est l'arnaque "Coucou papa/maman", où un escroc se fait passer pour votre enfant et vous demande de l'argent en urgence. Sous le coup de l’émotion, il devient difficile de détecter la supercherie.
Le baiting joue sur la curiosité humaine. Un hacker vous attire avec un "appât" – un fichier ou une offre attrayante – dans le but de vous inciter à cliquer. Cela peut se présenter sous la forme d'une clé USB laissée dans un lieu public ou d'un lien vers un téléchargement gratuit. Si vous branchez la clé ou cliquez sur le lien, un malware peut s’installer sur votre système, donnant ainsi accès à vos données personnelles.
Le scareware est une technique qui vous fait croire que votre ordinateur est infecté par un virus ou qu'une menace est imminente. Un message d'alerte s'affiche sur votre écran, vous incitant à télécharger un faux logiciel de sécurité pour "résoudre le problème". En réalité, ce logiciel est un malware qui infectera votre système ou vous demandera de payer pour un service inutile. Le scareware exploite la peur pour vous pousser à prendre des décisions rapides et irrationnelles.
La fraude au président est une attaque particulièrement ciblée, généralement dirigée contre les entreprises. Un cybercriminel se fait passer pour un dirigeant ou un cadre supérieur de la société et demande un transfert d’argent urgent, souvent en jouant sur l'autorité et l'urgence. La victime, croyant répondre à une demande légitime de la direction, effectue alors le virement vers le compte des cybercriminels. Cette arnaque a causé des pertes financières massives dans de nombreuses entreprises à travers le monde.
Le typosquatting n’est pas directement une attaque par ingénierie sociale, mais il repose également sur des erreurs humaines. Les cybercriminels enregistrent des noms de domaine similaires à ceux de sites populaires, en modifiant une ou deux lettres. Si vous faites une faute de frappe en saisissant l'URL, vous êtes redirigé vers un faux site qui peut soit voler vos informations personnelles, soit vous installer un malware. Cette technique est particulièrement dangereuse lorsque vous ne prêtez pas attention aux petites erreurs dans les adresses web.
Les vulnérabilités techniques sont des failles dans vos systèmes, logiciels ou infrastructures. Ces faiblesses peuvent être exploitées par des cybercriminels pour s'introduire dans vos bases de données, manipuler vos informations, ou prendre le contrôle de vos systèmes. Qu'il s'agisse d'une mauvaise configuration, d'un logiciel non mis à jour ou d'erreurs dans le code, ces vulnérabilités peuvent avoir des conséquences désastreuses. En étant conscient des failles de sécurité potentielles, vous pouvez mieux protéger vos systèmes contre ces menaces.
Voici les formes les plus courantes d'exploitation de vulnérabilités techniques :
L'injection SQL permet à un hacker de contourner la sécurité d'un site web en exploitant une faille dans une page de connexion. Au lieu de saisir un identifiant et un mot de passe comme l'un de vos utilisateurs le ferait, l'attaquant injecte des commandes SQL malveillantes dans les champs de saisie. Si votre site est mal configuré, ces commandes sont interprétées comme des instructions légitimes par la base de données. Cela permet au hacker de se connecter sans authentification, accédant ainsi à des informations sensibles. Il peut ensuite consulter, modifier, ou même supprimer ces données, sans que vous ou vos utilisateurs ne le remarquiez.
Le Cross-Site Scripting (XSS) permet à un attaquant d'injecter des scripts malveillants directement dans une page web que vous visitez. Cela peut se produire lorsque vous accédez à un site vulnérable, souvent sans que vous ne vous en rendiez compte. Ce script malveillant peut voler vos cookies, rediriger votre navigateur vers un faux site, ou même capturer des informations sensibles que vous saisissez. Contrairement à d'autres attaques, vous ne voyez rien de suspect à l’écran, mais vos données sont déjà en train d’être exfiltrées.
L'exploitation des vulnérabilités côté serveur se produit lorsque des failles dans la configuration du serveur ou dans le code sont utilisées pour prendre le contrôle du système. Ces attaques permettent aux cybercriminels de modifier directement le contenu du site, d’accéder à des fichiers sensibles ou de perturber le bon fonctionnement du service. L’une des conséquences les plus visibles de cette exploitation est la défiguration de site web : l'attaquant modifie l'apparence du site pour afficher des messages non autorisés, ce qui peut causer de sérieux dommages à la réputation de votre entreprise. Ces failles peuvent provenir d’une mauvaise gestion des permissions ou de logiciels obsolètes.
Les attaques réseau visent à perturber ou à intercepter les communications entre les systèmes informatiques. Elles exploitent les failles des protocoles de communication ou des infrastructures réseau pour bloquer l’accès à des services, voler des informations sensibles, ou manipuler des échanges de données. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, ces attaques peuvent toucher n'importe qui, car elles affectent directement la connectivité, essentielle à nos activités en ligne.
Voici les types d'attaques réseau les plus courants auxquels vous pourriez être confronté.
L'attaque par déni de service (DDoS) consiste à inonder un réseau ou un serveur de requêtes jusqu’à ce qu'il ne puisse plus répondre. Imaginez que vous ou vos utilisateurs essayiez d'accéder à votre site, mais celui-ci est totalement paralysé par des milliers de connexions simultanées orchestrées par un attaquant. L’objectif est de rendre le service indisponible, ce qui peut causer de sérieux dommages financiers et nuire à la réputation de votre entreprise, en particulier si votre activité dépend de la disponibilité en ligne.
Une attaque Man-in-the-Middle (MITM) se produit lorsqu'un cybercriminel intercepte et manipule les communications entre deux parties, par exemple, entre vous et un site web sécurisé. L'attaquant peut capter vos informations sensibles, comme des identifiants ou des coordonnées bancaires, sans que vous ne vous en rendiez compte. Il utilise des techniques comme l'empoisonnement du cache DNS ou de l’ARP pour rediriger le trafic, vous faisant croire que vous échangez des informations en toute sécurité, alors que ces données sont directement accessibles à l’attaquant.
Le sniffing est une technique utilisée pour intercepter les données qui circulent sur un réseau, souvent sans que vous ou vos utilisateurs ne vous en rendiez compte. Le cybercriminel utilise des outils pour surveiller le trafic réseau et capturer des informations sensibles, telles que des mots de passe, des identifiants ou des messages non chiffrés. Cette attaque est particulièrement dangereuse sur des réseaux non sécurisés ou publics, comme ceux que vous pouvez utiliser dans des cafés ou des aéroports, où les données transitent souvent sans protection suffisante.
Les attaques sur les mots de passe et l'authentification sont l'un des moyens privilégiés par les cybercriminels pour s'introduire dans vos comptes ou systèmes. En s'attaquant directement à vos informations d'identification, ils peuvent accéder à vos données sensibles, prendre le contrôle de vos comptes en ligne, ou encore provoquer des fuites de données massives. Ces attaques exploitent souvent des faiblesses dans la gestion des mots de passe ou dans les systèmes d’authentification, rendant la sécurité de vos informations personnelles vulnérable.
Voici les principales méthodes utilisées dans ce type d’attaques :
Le Keylogger est un logiciel espion qui enregistre toutes les frappes que vous effectuez sur votre clavier. Lorsqu'il est installé sur votre appareil, le cybercriminel peut ainsi récupérer vos identifiants, mots de passe et autres informations sensibles sans que vous ne vous en aperceviez. Cela peut se produire si vous téléchargez un fichier malveillant ou si vous cliquez sur un lien infecté. Une fois que le keylogger est en place, vos données sont collectées en temps réel et transmises directement à l'attaquant, mettant ainsi en danger l'intégrité de vos comptes.
L'attaque par force brute consiste à tester des milliers, voire des millions de combinaisons de mots de passe pour forcer l'accès à un compte ou un système. Si vos mots de passe sont simples ou courants, les attaquants peuvent utiliser des outils automatisés pour deviner rapidement vos identifiants. Il existe plusieurs variantes de cette attaque :
Ces attaques, si elles sont réussies, peuvent donner à l’attaquant un accès complet à vos comptes ou à vos bases de données, causant ainsi des dommages significatifs.
Le Credential Stuffing est une attaque qui exploite les informations issues de fuites de données massives. Lorsqu’un site ou un service subit une fuite de données, les cybercriminels récupèrent les identifiants volés (noms d'utilisateur et mots de passe) et les réutilisent pour tenter de se connecter à d'autres sites où vous pourriez avoir réutilisé les mêmes identifiants. Si vos mots de passe ne sont pas uniques pour chaque service, cela peut permettre aux attaquants d'accéder à plusieurs de vos comptes en un instant.
Face à l'augmentation des cyberattaques et leur complexité croissante, la cybersécurité est devenue un domaine incontournable pour ceux qui souhaitent débuter une carrière dans la tech. Que vous soyez en reconversion professionnelle en cybersécurité ou simplement intéressé par ce secteur, il est essentiel de connaître les bases pour comprendre les enjeux et les techniques de protection contre ces menaces.
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Le phishing est la cyberattaque la plus courante en 2022. Selon l'ANSSI, plus de 73% des entreprises en France ont été confrontées à des tentatives de phishing. Cette technique cible aussi bien les particuliers que les entreprises et gouvernements, en se renouvelant continuellement pour devenir toujours plus sophistiquée et difficile à déjouer.
Les ransomwares sont souvent considérés comme l'une des formes les plus dangereuses de cybercriminalité. En plus de bloquer l'accès aux systèmes critiques en cryptant les données, ils exigent une rançon pour déverrouiller ces informations. Ces attaques peuvent avoir un impact financier majeur sur une organisation, mais aussi nuire à sa réputation et interrompre totalement ses opérations.
Pour identifier une cyberattaque en cours, plusieurs indicateurs peuvent être observés :
En surveillant de près votre infrastructure et en réalisant des audits réguliers, vous pouvez anticiper et réagir rapidement en cas de cyberattaque.