Qu’est-ce que le Footprinting ? Définition, techniques et outils

Benoît Yèche
Par 
Benoît Yèche
Chief Marketing Officer
Dernière mise à jour le 
26
 
January
 
2024
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Qu’est-ce que le Footprinting ? Définition, techniques et outils
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Qu’est-ce que le footprinting en cybersécurité ?

Le footprinting, ou reconnaissance, consiste en la collecte systématique d’informations sur un système cible ou une organisation, afin d’identifier les vulnérabilités potentielles du système informatique (SI). En cybersécurité, cette cartographie numérique est indispensable lorsque l’on souhaite apprécier la sécurité d’un réseau. 

Ce procédé est généralement passif mais il peut aussi être actif : on parle alors de reconnaissance active. Il permet aux pentesters, ou ethical hackers, de recueillir des données précieuses sur l’infrastructure, les technologies utilisées ou le personnel de la cible. Ce travail attentif de détective leur offre une vue d’ensemble essentielle pour évaluer les vulnérabilités potentielles du système.

On distingue le footprinting du pentesting. Le pentester utilise les données collectées lors du footprinting pour tenter de contourner les mesures de sécurité. Le pentesting, plus intrusif, nécessite de tester activement les systèmes de l’organisation en vue d’identifier les failles exploitables. 

Quels sont les types de reconnaissance ?

Qu’est-ce que la reconnaissance passive ?

La reconnaissance passive consiste à collecter des informations sur une cible sans interagir directement avec ses systèmes. Elle inclut :

  • La recherche d’informations publiques (enregistrements DNS, réseaux sociaux, etc.) ;
  • La recherche dans des bases de données issues de fuites de données.

Elle doit éviter de laisser des traces qui pourraient alerter la cible.

Qu’est-ce que la reconnaissance active ?

La reconnaissance active implique des actions directes sur les systèmes de la cible pour recueillir des informations, comme l’envoi de requêtes réseau ou le scan de ports. Cette approche est plus intrusive. Elle peut être détectée par les systèmes de sécurité de la cible, car elle implique une interaction visible avec les ressources informatiques.

Quels sont les techniques et outils utilisés pour le footprinting ? 

Les techniques et outils utilisés dans la reconnaissance passive

Le succès du footprinting réside dans une approche discrète. Les hackers éthiques doivent mettre la main sur de précieuses informations, sans déclencher les alertes de sécurité de la cible.

Les techniques 

  • Recherche OSINT (Open Source Intelligence) : il s’agit de la collecte d’informations disponibles publiquement, via des moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les blogs ou forums.
  • Whois Lookup : ce protocole permet d’accéder aux bases de données des bureaux d’enregistrement pour obtenir des détails sur les noms de domaine, comme les coordonnées des propriétaires et les dates d’enregistrement.

Les outils  

  • Google Hacking Database : cette base de données répertorie une vaste collection de requêtes Google Dorks. Ce logiciel de hacking est parfait pour cibler des requêtes de recherche spécifiques et des informations sensibles indexées par Google.
  • TheHarvester : cet outil collecte des informations sur les adresses e-mail, les adresses IP et les bannières de services réseau, à partir de sources publiques. 

Les techniques et outils utilisés dans la reconnaissance active

Le scanning représente la phase active de la reconnaissance. Il permet de découvrir des vulnérabilités potentielles ou des points d’entrée pour une attaque, en identifiant les ports ouverts et les services actifs. 

Les techniques 

  • Scanning de ports : il s’agit ici d’effectuer une analyse des ports réseau d’un système pour identifier lesquels sont ouverts ou filtrés. Ce balayage permet de détecter les services actifs et leurs versions.
  • Scanning de vulnérabilités : ce scan identifie les défaillances connues sur un système ou un réseau, en utilisant des bases de données de failles de sécurité.

Les outils   

  • Nmap : cet outil de scan de ports et de réseau est très utile pour identifier les services en cours d’exécution et déterminer le système d’exploitation des hôtes.
  • Nessus : ce scanner analyse les systèmes pour détecter des failles de sécurité connues et propose des recommandations de correction.

3 étapes pour se former à la reconnaissance et au métier de pentester

Chez Jedha, la cybersécurité est notre cœur de métier. Si vous souhaitez apprendre l’art du footprinting et devenir pentester, nous vous conseillons de suivre ces deux étapes.

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  • Identifier et exploiter les vulnérabilités d’une organisation ;
  • La protéger en appliquant les principes de sécurité ;
  • Détecter une cyberattaque et la contrer.

Pour en savoir plus sur cette formation, vous pouvez assister à notre Soirée Portes Ouvertes, organisée tous les jeudi à 19h.  

Questions fréquentes à propos du footprinting 

Quelle est la différence entre le footprinting et le fingerprinting en cybersécurité ?

L’objectif du footprinting, aussi appelé reconnaissance, est de collecter un maximum d’informations sur une cible (organisation, système, réseau) afin d’en dresser un profil détaillé. Cette phase est principalement passive et elle implique l’utilisation de sources d’information publiques.

Le fingerprinting identifie les caractéristiques spécifiques d’un système ou d’un service dans le but d’établir une empreinte (fingerprint). Souvent active, cette activité implique des interactions directes avec les systèmes.

Quelle est la différence entre le footprinting et la reconnaissance ? 

La reconnaissance est un terme plus large, qui englobe toutes les activités de collecte d’informations sur une cible, incluant le footprinting ainsi que d’autres méthodes, passives et actives.

Qu’est-ce que la unified kill chain en cybersécurité ?

La unified kill chain est un modèle conceptuel en cybersécurité. Celui-ci décrit les étapes qu’un attaquant suit pour compromettre un système informatique, depuis la reconnaissance initiale jusqu’à l’exfiltration des données ou l’atteinte d’un autre objectif.

Le but de la unified kill chain est de fournir un cadre structuré pour comprendre et analyser les comportements des cyber-attaquants. Ce modèle est particulièrement utile pour :

  • La détection d’intrusions ;
  • La réponse aux incidents ;
  • Le renforcement des mesures de sécurité.
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Benoît Yèche
Chief Marketing Officer
Benoît est le Chief Marketing Officer de Jedha Bootcamp depuis décembre 2022. Diplômé d'HEC et Sciences Po Paris, il s'est spécialisé dans le marketing et les start-ups. Passionné de Data Marketing et des sujets liés à la formation continue, il a rejoint Jedha pour développer la notoriété de l'école de référence en Data et en Cybersécurité !

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