Les conseils de Laurent, professeur chez Jedha
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Vous souhaitez vous reconvertir dans le domaine de la Data ? Laurent, professeur chez Jedha a accepté de répondre à nos questions.Apprenez-en davantage sur nos formations Data, ainsi que sur notre bootcamp Lyonnais. Rejoignez l'équipe Jedha afin d'acquérir des compétences solides dans un domaine en plein essor !
Peux-tu te présenter rapidement ?
Bonjour, je m'appelle Laurent, j'ai 36 ans. Je travaille dans la Data depuis quelques années maintenant. Je viens d'Aix les Bains et je suis particulièrement passionné de Data analyse au global.
Quels ont été tes métiers, ton parcours ?
J'ai un parcours qui se dirige plutôt vers un profil école de commerce et entrepreneur. J'ai à la fois créé une entreprise et dirigé d'autres entreprises, majoritairement des postes à dimension commerciale, de direction commerciale, entre autres. Et puis, assez rapidement, j'ai atteint les limites de ce que je pouvais faire avec toutes les données que j'avais, j'ai voulu pousser les choses un peu plus loin. J'ai découvert Python, la Data Analyse, la Data Science et le monde fabuleux de l'intelligence artificielle.
Vers quel métier voulais-tu te diriger ?
Avant la formation, ce que j'aimais bien, c'était toute la partie analyse des performances et des équipes commerciales pour pouvoir essayer d'améliorer les chiffres, la marge ou les objectifs d’une entreprise. Confronté aux volumes de données, j'ai vite atteint les limites de ce qu'Excel pouvait faire, de ce que mes compétences sur Excel en tout cas, me permettait de faire. Et donc c'est comme ça que j'ai découvert ces nouveaux métiers.
Quels sont les trois mots qui décrivent son métier dans la Data ?
Bonne question ! Alors, trois mots pour décrire mon métier dans la Data : Formation, Exploration et Outils d'aide à la prise de décision. On est pas mal !
Est-ce que tu as déjà eu des préjugés ? Il y en a-t-il encore dans le monde de la Data ?
Quand j'ai commencé, je pensais que c'était un domaine réservé aux gens très intelligents et à la fois très matheux, et très geek. Et en fait, ça peut l'être, mais pas seulement. Je pensais également que ce serait un monde beaucoup plus masculin. Mais il y a de plus en plus de femmes qui rentre dans ce domaine, et qui ont bien raison !
Quels conseils pourrais-tu donner à des personnes qui veulent se lancer ?
C'est un monde qui est en pleine évolution et prendre le train de la Data, c’est s'assurer un avenir sans limites.
Mon conseil pour les personnes qui souhaitent se lancer dans la Data, ce n'est pas très compliqué. Allez-y ! Aujourd'hui, c'est le meilleur moment pour le faire, pour plein de raisons. Il y a énormément d'outils qui ont été démocratisés. Il y a plus besoin d'avoir un doctorat en math, ou bien d'être statisticien de formation. En quelques lignes de code, on peut arriver à faire des premiers modèles, et arriver à faire des choses assez incroyables.
Comment décrirais-tu Jedha ?
Jedha c'est tout d'abord une très bonne introduction à la Data et je vais utiliser un mot un peu technique que normalement j'essaie d'éviter, mais à la Data Fullstack. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça définit ce qu'on cherche à faire avec la donnée, c'est-à-dire aller chercher les données, la récupérer sur un site Internet, sur des bases de données, jusqu'au déploiement du projet. C’est donc toute l’opération, tout ce qu'il y a entre le début et la toute fin. Concrètement, c'est s'armer de connaissances, de compétences, et de techniques pour réussir dans le monde de la data. Et c'est une bonne équipe qui est joyeuse, avec des contenus de qualité. C'est une sorte de grande famille.
Si tu devais conseiller Jedha à quelqu'un, qu'est-ce que tu lui dirais ?
Si je devais conseiller Jedha à quelqu'un, je dirais la même chose que pour la Data. Foncez !
C'est une bonne manière d'être accompagné, encadré et coaché dans l'apprentissage de la data avec des outils qui sont à jour, des connaissances et des algorithmes qui sont à l'état de l'art, ce qui se fait de mieux pour l'instant et ça évolue très vite. Si on peut agrandir la famille dans le monde de la data, Go !
Je continuerais en disant qu’il y a énormément de contenu en ligne, mais on peut vite s'y perdre. Ce qui est bien avec Jedha, c'est l'accompagnement, le fait que ce soit cadré, rythmé et que les choses soient faites dans un ordre qui est logique, à la fois dans l'apprentissage des connaissances sur lesquels on va construire des bases solides, mais aussi dans la logique du déroulement d'un projet dans la data.
Quel est, ou quels sont tes modules préférés, que tu enseignes chez Jedha ?
Je vais dire la partie acquisition des données, notamment le Web Scraping, un module qui n'est souvent pas le préféré des élèves. C'est un mot un peu barbare pour dire qu'on peut aller récupérer de manière automatisée et rapide, toutes les informations qu'on voit sur Internet, que ce soit les produits, les prix d'un concurrent ou d'un client, tout ce qu'on voit sur Internet, on peut le récupérer afin d'enrichir les bases de données. Ça permet de faire des projets juste géniaux. On ne va pas se mentir, généralement, le début du scraping n’est pas très apprécié par les étudiants. Cependant, la plupart du temps, j’arrive à les convertir, dès qu'on comprend la puissance de la manipulation et son atout pour la suite. J'aime bien ce moment-là.
Des conseils pour les futurs étudiants de Jedha ?
Les conseils que je pourrais donner aux futurs étudiants de Jedha, serait la même chose que je dis à mes étudiants, quand je commence à leur enseigner : “C'est un marathon de sprint, donc il faut aussi penser à se reposer. C'est bien de travailler, mais douze semaines, c'est intense. Ce sont des journées qui sont denses, alors il faut aussi savoir prendre son temps, prendre du recul, accepter le fait qu’on va apprendre énormément de choses en un temps qui est quand même assez restreint, et qu'il y aura des moments de frustration. Ça fait partie de l'apprentissage. Faites confiance au système. Vous n'êtes pas les premiers, vous ne serez pas les derniers. Et chaque fois, on se sert de vos retours et des retours des profs afin d’améliorer des choses qui peuvent l'être, mettre à jour quand il y a besoin. Alors soyez serein, mais pensez aussi à vous reposer de temps en temps.”
Est-ce que tu as des anecdotes à nous raconter ?
Pour faire écho à ce que je disais tout à l'heure sur le Web Scraping, et sur le fait que ça peut être un peu frustrant quand on commence. J'ai un de mes étudiants qui, à la fin de la première journée, a été un peu en perte de motivation et n'était pas sûr de comprendre exactement ce qu'il fallait faire. J'avais l'impression qu'il était frustré, et à 23 h 30, j'ai reçu un message de l'étudiant me disant : “Super Laurent, regarde ce que j'ai réussi à faire”, et qui m'a envoyé l'intégralité de son code où il avait réussi à scraper plusieurs sites. Il était 23 h 30, il me disait merci pour la journée alors que quand je l'avais quitté, j'avais l'impression qu'il n'en pouvait plus. Donc voilà, comme quoi il y en a qui ne suivent pas mon conseil sur le fait de se coucher tôt, mais en tout cas, je pense qu'il a été converti au scraping !
Est-il facile de trouver un métier dans le domaine de la data dans une ville comme Lyon ? Quels conseils pourrais-tu donner à une personne qui souhaite se reconvertir ?
Il est de plus en plus facile de trouver un métier dans une ville comme Lyon, pour plusieurs raisons. Déjà parce que la data se démocratise. De plus, les entreprises commencent à comprendre la puissance et l'importance pour leur survie, de mettre en place une stratégie data, et donc de la déployer. Il y a de ce fait différentes possibilités de trouver des jobs, souvent dans un premier temps, ça peut être de la Data analyse, et ensuite rapidement de la Data Science. Et puis, pour les entrepôts, il y a également de plus en plus de recherche de Data Engineer. Mon conseil, si vous avez la possibilité, et si vous avez le temps, ça peut être de commencer par un stage, ne serait ce que de trois mois. Ça peut largement suffire pour vous permettre de gagner en confiance. Parce que quand on sort, on se pose souvent plein de questions. On a l'impression qu'on a appris énormément de choses, mais on se demande si l’on sera capable de le faire en entreprise. Dans ce cas-là, le stage, c'est une manière un peu plus détente pour tout le monde. C'est plus facile de monter en compétences, de se rendre compte à quoi va servir notre apprentissage, et qu'on est capable de faire énormément de choses. Il peut arriver que ce soit même plus accessible et plus rapide pour les élèves, d’obtenir un CDI.
Selon toi, est-ce qu'il est nécessaire d'avoir un bon niveau en maths ou en informatique ?
Alors la question du mythe : Faut-il avoir un bon niveau en maths ou en informatique ? Et bien pas forcément ! Qu'on se comprenne bien, c'est très bien d'avoir un bon niveau de math, et bon niveau en informatique. Ça permet un apprentissage plus rapide et éventuellement d'aller plus creuser sur la partie modèle mathématique et autre. Mais ce n'est pas une obligation, ce n'est pas une nécessité. Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas de maths et d’informatique lors de la formation, bien évidemment. Mais ça veut dire qu'aujourd'hui, avec les outils qui sont proposés, les librairies, et tout ce qui est tout ce qui existe dans l'environnement de la data, on n'a plus besoin d'avoir un niveau de statisticien, ou d’avoir un bac+4 en informatique pour se lancer dans la data. Et ça, c'est vraiment nouveau. Ça fait quelques années qu’il y a de plus en plus d'outils qui permettent de s'affranchir de ces connaissances-là pour commencer. Maintenant, c'est toujours bien d'avoir des bases solides afin de faciliter l'apprentissage.
La suite ultime pour toi ? Qu'est ce qu'on peut te souhaiter ?
Je dirais de toujours m'éclater dans la Data. Parce que depuis que j'ai commencé ce nouveau chapitre, je n'ai pas l'impression de bosser. Que ce soit quand j’enseigne la formation avec les étudiants, ou bien quand je travaille sur des projets pour les entreprises, et pour nos clients. Donc la suite ultime, c'est de continuer sur cette vague-là, d'avoir des projets intéressants, d'avoir des étudiants qui sont intéressés, et de continuer à découvrir le monde de la data, car évoluent rapidement.
Avais-tu déjà ressenti cette fibre pédagogique auparavant ?
Personnellement, j'adore apprendre et comprendre les choses. J'ai envie de tout comprendre, le monde qui m'entoure, tout m'intéresse. Je suis un homme curieux et j'ai toujours envie de pouvoir partager ça avec les gens que ça peut intéresser. C'est la première fois, dans le cadre de ce métier-là, que j’enseigne de la formation, au sens professionnel du terme, et je ne le regrette absolument pas. On m'a souvent dit que j'étais assez pédagogue. À présent, j’ai la possibilité de m'y confronter avec les retours directs des étudiants, et j’ai aussi la possibilité de pouvoir m'améliorer. Et vraiment, je n'ai pas du tout envie d'arrêter ça. Ça fait partie intégrante de mon métier, de la manière dont je l'envisage la suite de ma vie, en Data.
Ton endroit préféré à Lyon ? As-tu des recommandations ?
En fait, je crois que le bon moment, c'est de retourner et de profiter, comme aujourd'hui, d'un jour comme aujourd'hui, pour déjeuner avec les étudiants de la promo.
Déjà il faut savoir que je ne suis pas lyonnais, donc je n'en connais pas énormément. Mais un endroit où on peut boire une bière bien fraîche après une bonne journée de cours, avec ou sans les étudiants en fonction de leur motivation et de leur disponibilité.
En fait, je crois que le bon moment, c'est de retourner et de profiter, comme aujourd'hui, d'un jour comme aujourd'hui, pour déjeuner avec les étudiants de la promo. Celle d'avant, de revoir ceux avec qui j'ai parcouru quelques heures, quelques jours ou quelques semaines. Et je crois que ce n'est pas tant le lieu, c’est plutôt les gens.
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