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Le parcours de notre alumni Martin, désormais Consultant BI !

Julie Gastine
Par 
Julie Gastine
Responsable Marketing & Communication
Dernière mise à jour le 
03
 
May
 
2024
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Interview de notre alumni Martin, titulaire d'un diplôme de « Concepteur-Développeur en science des données » ( reconnue par l'Etat enregistré au RNCP niveau 6) délivré par Jedha. Après avoir effectué la formation Data Fullstack, Martin nous rend visite afin de répondre à quelques questions, et aider les curieux à s'orienter. Désormais Concultant Bi dans un grand groupe et acteur majeur du conseil, de l'intégration technologique et de l'innovation, Martin vous dévoile ses expériences.

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“ Les maths, on les aborde de manière très pratique en faisant des tests de logique et quelques probabilités, mais ce n’est pas forcément des maths poussées où il faut avoir un bac+5 en mathématiques. C'est 100% compréhensible pour tout le monde, il ne faut surtout pas avoir peur de ça, en tout cas à Jedha, on les démocratise.”

Martin, peux-tu te présenter à nous rapidement ?

Je m'appelle Martin Blais, j'ai 28 ans, et ça fait maintenant deux ans que j'habite à Lyon. Originaire de l'ouest, bord de côte. Quand j'étais tout jeune, je rêvais de devenir footballeur professionnel, mais j'ai très vite compris que ce n’était pas ce que je voulais faire, et je me suis donc orienté du côté scientifique. J'ai toujours aimé les sciences et je suis parti dans ce domaine pour devenir ingénieur chimiste.

Quels ont été tes métiers, ton parcours ?

Mon parcours est très orienté chimie. Après mon bac, j'ai eu un DUT en chimie, puis une licence, et je me suis spécialisé lors de mon Master en Chimie et Matériaux. À partir de là, j'ai travaillé en tant qu'ingénieur d'études au laboratoire Moltech-Anjou, c'était un laboratoire universitaire à Angers, où je faisais de la recherche sur les cellules solaires à base de matériaux organiques. À la suite de cela, j'ai également travaillé en tant que professeur à l'université pour des travaux pratiques. Une fois que j'ai quitté l'université en 2019, j’ai été professeur de physique chimie au collège, pendant six mois, et à la suite de cette expérience, j'ai voulu recommencer à travailler dans l'industrie chimique. C’est comme ça que je me suis orienté vers la data.

Joli parcours ! Pourquoi cette reconversion dans la Data ?

Tout simplement parce que j'ai été coincé lors de ma recherche de travail dans l'industrie chimique. J'ai fait beaucoup de demandes dans l'industrie chimique, j'ai eu des refus, car je ne sortais pas d'école d'ingénieur, mais que je venais de l’université. Ou bien, j'ai postulé pour des postes de technicien dans l'industrie chimique et on m'a répondu que j'étais trop diplômé. En plus de tout ça, c'était la période Covid, il y avait très peu d'offres. Par la suite, lorsque j'ai fait de l'intérim, quelqu'un est venu me parler de la Data et ça m'a tout de suite fait tilt. Le soir même, je me suis renseigné sur les réseaux et j'ai contacté Jedha.

Trois mots qui décrivent ton métier dans la data ?

Trois mots qui pourraient décrire mon métier dans la Data... Ça serait d’abord la logique. Il faut pouvoir travailler avec beaucoup de logique, car il faut creuser dans la donnée. Ensuite, de la recherche. Parce que l'on est confronté à beaucoup de problématiques et généralement, 80 pourcent d'une journée en tant que spécialiste de la Data est passé à chercher des réponses sur Internet. Enfin, la passion. La Data, c’est un domaine vraiment passionnant. On peut travailler sur énormément de domaines, pour moi l’objectif serait de travailler dans la Data, et dans le secteur de la chimie. On peut travailler avec des médecins, avec des banques. Si on est passionné par le fait de s'enrichir dans différents métiers, c'est fait pour vous !

Des préjugés sur ce métier ?

Quelques préjugés…. Peut-être le préjugé de geek. C'est vrai que pour travailler dans la Data, signifie de travailler sur un ordinateur, avec souvent un langage informatique. Ici, à Jedha, on travaille avec le langage Python. Ça fait peur au premier abord, les lignes de code s’enchainent, on voit rapidement un côté geek, mais il faut réellement contourner ce préjugé. C'est un langage comme un autre et une fois qu'on le maîtrise, il y a vraiment une tout autre facette de la donnée qui s’ouvre.

Le Covid a-t-il été révélateur concernant le domaine de la Data ?

Alors oui, les conséquences du Covid sur la data ont été révélatrices. Je vais prendre l'exemple de TousAntiCovid (ndlr : application mobile de recherche des contacts déployée dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en France) qui montre toute l'évolution du Covid sur l'année, par département et le R, donc vraiment toute la donnée. On en a beaucoup parlé à ce moment-là et c'est vrai que ça a été très positif, et je pense que ça a un peu démocratisé ce qu'il est possible de faire avec les données.

Des conseils pour des personnes qui veulent se lancer dans la Data, débutant ou non ?

“Si vous ne vous retrouvez pas dans votre métier et que vous voulez quelque chose d'un peu plus pluridisciplinaire, il ne faut pas avoir peur de se lancer.”

Foncez ! Non seulement pour enrichir votre métier, car sans le savoir, tout le monde travaille dans un secteur où la donnée est présente, et dans lequel on pourrait l'utiliser pour aller plus loin. Justement, je parlais du langage Python. Au début, je l'ai appris en autodidacte, on peut apprendre très facilement les bases et après, en formation, on complète ces bases. On va alors beaucoup plus loin et c'est quelque chose qui se fait assez naturellement. Il ne faut vraiment pas avoir peur.

Pourquoi Jedha ? Qu'est-ce que tu en as retenu ?

Jedha, ça a été une circonstance. C'est-à-dire que la première fois où j'ai entendu parler de la Data, je rentre chez moi... je regarde ce qu'est la data, la data science. Et tout de suite je me dis - Il faut que je me forme là-dessus. Donc je regarde les informations qui existent sur Internet, et Jedha propose une formation à Lyon. Ce qui était agréable à ce moment-là, c'est que c'était en période Covid, et Jedha proposait en présentiel, avec toutes les précautions sanitaires. Et c'était une des seules sur Lyon en tout cas, qui faisait en présentiel. J’avais vraiment besoin de ce contact humain, voilà pourquoi je suis allé chez Jedha.

Des anecdotes à nous raconter ? 

“Ce que j'ai aimé chez Jedha , c'est la diversité des personnes qui étaient présentes. Je n'aurais pas cru, mais je partais avec un profil très scientifique et je pensais que c'était la base pour être dans la Data… Et je me suis retrouvé avec des personnes qui sortaient de droit, de graphisme, de reconversion professionnelle dans le sport ou autre... et j'ai trouvé cela vraiment enrichissant.”

Avec Jedha, on découvre énormément de projets Data, et ça ouvre la conscience sur ce qu'il est possible de faire. La réalisation de notre projet de fin d’étude m'a permis de lier un projet personnel, sur le langage des signes. J’ai ainsi développé une petite application sur cette thématique, grâce à la formation.

Tu peux nous en dire plus sur ton projet final Data Fullstack ?

“Essayer d'apprendre en transformant un objet que l'on peut prendre en photo, en langage des signes. On aura ce côté visuel, et non ce côté écrit.”

C'est un projet qui est né au moment où l’on étudiait le Deep Learning, particulièrement la reconnaissance d'objet sur image. Et tout de suite, ça fait tilt. Je travaille actuellement avec des personnes en handicape de surdité et je devrais apprendre le langage des signes. Sauf que pour apprendre le langage des signes, on a accès à des livres et à internet. Or, les personnes en surdité profonde n'ont pas forcément cette possibilité-là. Je me suis donc dit : “pourquoi pas essayer d'apprendre en transformant un objet que l'on peut prendre en photo, en langage des signes”. On aura ce côté visuel, et non ce côté écrit. L'application s'appelle PicToSign, elle permet, à partir d'une photo que vous allez prendre avec votre téléphone, de retrouver les objets qui sont sur la photo, et d'avoir directement la traduction en langage des signes. Concrètement, on retrouve également de la reconnaissance de texte sur une image. C'est-à-dire qu'une personne qui est en situation de surdité, qui ne sait pas lire, va pouvoir prendre un texte en photo sur un menu, une affiche publicitaire, et avoir la traduction de ce mot en langage des signes, que ce soit en français, ou même si la personne est étrangère avec des mots en anglais. Voilà, l’objectif est de démocratiser un peu cet apprentissage.

Ton/tes module(s) préféré(s) dans tes formations Essentials ou Fullstack ?

Chez Jedha, ça a été le Machine Learning. On a une base de données et une donnée cible. Par exemple, dans la médecine, on peut avoir plein de données, avec le sang, le taux de sucre ou autres. Toutes ces données-là vont pouvoir donner une donnée cible, à savoir si, par exemple, cette personne va avoir plus de risques de présenter du diabète ou pas. En fait, le Machine Learning, c'est : prendre les données, les donner à un algorithme qui va travailler dessus et qui va nous ressortir une prédiction. J’ai vraiment aimé ce domaine parce qu’en fin de compte, on peut faire apprendre à une machine/une intelligence artificielle, énormément de choses, et qui va pouvoir nous aider à prendre des décisions. Maintenant, je me rends compte, après avoir vu ce projet-là, que c'est réellement présent partout, que ça nous entoure. C'est donc vraiment intéressant de comprendre comment certaines décisions sont prises.

Que penses-tu de notre concept “hybride” chez Jedha ? 

Le format hybride tel qu’on l’avait chez Jedha était le fait d’avoir la possibilité de venir en présentiel ou en distanciel, ce que j'ai réellement aimé. En sortie de Covid, avoir ce contact humain était nécessaire. J'ai l'ai ressenti avec les professeurs de qualité qui enseignent. De fait, en dehors des cours, il y a des moments plus conviviaux où l’on peut échanger avec eux directement, poser des questions, échanger de manière beaucoup plus informelle. Les journées passent très vite. Si certains souhaitent venir chez Jedha et qui hésitent entre le présentiel ou distanciel, je conseille à ceux dont la formation se passe à côté de chez eux, d'opter pour du présentiel. 

Des conseils pour les futurs élèves de Jedha ?

Je conseillerais de se renseigner sur ce qu'est la Data, forcément. Et pourquoi pas, s'ils ont du temps, de commencer à apprendre par eux-mêmes le langage Python, qui est la base de la Data… D'ailleurs, beaucoup d’entreprises travaillent avec Python. Vous n'avez pas forcément besoin d'aller très loin, mais avoir les bases (comment construire une variable, utiliser des boucles, utiliser des conditions) est recommandé… L'analyse du Machine Learning, Deep Learning ou même le déploiement d'applications sera beaucoup plus simple à comprendre et posera moins de problèmes.

Faut-il avoir un très bon niveau en math, en informatique pour se lancer ?   

“ En informatique, je pars de complètement zéro, je savais juste utiliser des classeurs Excel pour rentrer des résultats et c'est tout. J'en faisais des petits graphiques, mais rien de plus. On peut vraiment partir de zéro en informatique pour évoluer dans ce métier, mais il faut des coups de pouce !”

Pour ce qui est des maths, j'avais un peu plus de connaissances, car je sors d'études scientifiques, avec la chimie...donc j'ai vraiment été gavé aux maths, beaucoup trop même. Et finalement, comme expliqué, à la formation chez Jedha, il y avait une personne qui venait de droit, avec pas forcément les capacités ou cours de math, et qui a parfaitement réussi sa formation. Nous abordons les maths de manière très pratique, en faisant des tests de logique, ainsi que quelques probabilités, mais ce n'est pas forcément des maths poussées où il faut avoir un bac+5 en mathématiques. C'est compréhensible pour tout le monde, il ne faut surtout pas avoir peur de ça, en tout cas les formations de Jedha démocratisent ces compétences.

Quels conseils pourrais-tu donner à des personnes qui pensent à se reconvertir professionnellement ?

Encore une fois, foncez !  Je peux en parler parce que je me suis reconverti - c'est très difficile. Je sors d'études, j'ai fait un bac +5, j'ai travaillé que 2 ans dans mon domaine et là, je me suis dit "je suis coincé, je n'ai pas de travail. J'ai fait toutes ces études pour pas grand-chose...Devoir recommencer et repartir de zéro pour commencer quelque chose de nouveau ailleurs". Au début, ça fait peur au niveau de l'emploi et du salaire. Mais il ne faut pas avoir peur ! La formation dure quatre mois en tout, avec l'Essentials et la Fullstack, en 4 mois, on a de solides compétences pour retrouver du travail et il faut se lancer. 

La suite ultime pour toi et qu'est-ce que l'on pourrait te souhaiter ?

Et bien, pourquoi ne pas relier la data, la chimie et les sciences ? Avoir la double casquette et m'épanouir dans ce monde de l'informatique.

Est-il facile de trouver un métier dans le domaine de la data dans une ville comme Lyon ?

Je pense qu'il faudrait poser cette question à un plus gros panel. Personnellement, après la formation, j'ai dû envoyer 60-70 CV, je répondais à beaucoup d'offres, car il y a beaucoup d'entreprises qui travaillent avec la Data. J'ai eu des entretiens et j'ai pu trouver un travail. Donc oui, il y a du travail dans le domaine de la Data, mais il faut surtout être patient. Ça fait partie de la recherche de travail, que ce soit dans la Data ou dans le monde de l'emploi en général. 

Quels sont tes endroits préférés à Lyon ? Des recommandations pour ceux qui connaissent ou pas.

Je dirais, notamment avec les beaux jours qui arrivent...Petite promenade sur les bords du Rhône avec, passer l’après-midi sur une péniche ensoleillée. r. Pour ceux qui arrivent, Fourvière, incontournables : on voit toute la ville d’en haut, et avec un peu de chance, on peut apercevoir le Mont-Blanc. Et si vraiment on ne veut pas passer son week-end à Lyon, on prend la voiture, les transports en commun, et en une demi-heure/ trois quarts d'heure, on est dans les montagnes. On peut se vider la tête et revenir à Lyon, sereinement.

As-tu des talents cachés ?

Si je devais choisir, je dirais le houmous que je fais à la perfection et les œufs mollets aussi, pas besoin de chronomètre, ils seront forcément mollets.

Selon toi, quel est le/les meilleur(s) quartier(s) de Lyon ?

Tout dépend de ce que l'on cherche. C'est vrai qu’il y a de quoi faire que ce soit au sud ou au nord de la Presqu'île. On peut trouver de quoi s'amuser. Pour habiter, petit bonus pour le 6ᵉ arrondissement. Très chic, très bobo, beaucoup de petits magasins ainsi que le Parc de la Tête d'Or, juste à côté. Les Quais du Rhône aussi !

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Responsable Marketing & Communication
Julie Gastine
Responsable Marketing & Communication
Julie a été Responsable Marketing & Communication chez Jedha de 2022 à 2023. Très investie dans l'animation de notre communauté, Julie a développé une véritable expertise sur les métiers de la Data et de la Cybersécurité qu'elle a partagée dans de nombreux articles sur le sujet.

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