Reconversion Data : témoignage de Margaux et Amir
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Après avoir suivi la formation Essentials, Margaux et Amir se sont lancés dans la formation FullStack. À quelques jours de leur Demoday durant lequel ils vont présenter leurs projets après ces 3 mois d’apprentissage, ils nous racontent leurs accomplissements et comment ils ont vécu leur expérience chez Jedha Bootcamp.
Hello ! Quels sont vos parcours respectifs et comment avez-vous découvert la Data ?
Amir : Je suis issu d'un parcours littéraire, j'ai principalement fait de la communication pendant mes études et mes expériences professionnelles. J'ai par la suite réalisé un master de management général que j'ai approfondi avec des certifications en finance. Lors de ma dernière expérience en communication financière, j'ai eu à analyser beaucoup de données pour faire des reportings notamment. C'est un aspect qui m'a énormément plu et que j'ai voulu approfondir. J'ai donc recherché les métiers en lien avec ces expertises, puis les formations qui correspondaient.
Margaux : J’ai fait un cursus business et langue, une sorte de LEA orienté business et depuis, je travaille en retail dans la grande distribution.
J'ai découvert la Data lors de ma première expérience professionnelle, où j'ai fait un petit peu de SQL, et ça m'intéressait beaucoup. Plusieurs années après, j'ai voulu m’y lancer pleinement.
C’est donc à ce moment-là que vous avez découvert Jedha !
Margaux : Oui, j'ai regardé plusieurs formations et j'ai fait plusieurs demandes à des anciens élèves pour avoir leurs retours. Je suis entrée en contact avec eux via LinkedIn en cherchant des informations sur Jedha. Concernant leurs parcours, pour la plupart, c'étaient des reconversions. C’est la raison pour laquelle cette formation me correspondait, ayant été motivés par les retours des anciens.
Amir : Oui, en faisant mes recherches le nom Jedha revenait assez souvent. J’ai aussi cherché dans les forums les retours qu'il y avait par rapport à d'autres formations, et sur LinkedIn : les anciens élèves, ce qu’ils sont devenus, leurs parcours respectifs.
Quel était votre objectif premier quand vous vous êtes inscrits ?
Margaux : Pour moi, ce n'était pas très clair au vu de mon background. Et pour cause : mes objectifs ont complètement changé au fur et à mesure.
Au départ, je me disais “pourquoi pas faire de la data analyse” et finalement en voyant ce que ce que l'on sait faire après la FullStack, je m'oriente plutôt vers de la Data Science.
Amir : Mon objectif c'était de me reconvertir dans la data science parce que je considère que c'est un domaine d'avenir qui peut m'ouvrir plein de portes après. J'étais parti du principe qu'en 3 mois ça allait peut-être un peu difficile de viser le poste de data scientist. Mais au fil des semaines, on se rend compte qu'on apprend énormément, qu'on pratique beaucoup et qu’ainsi le poste de data scientist est beaucoup moins inaccessible que ce que l'on pensait.
Donc pour vous, c'était une réelle reconversion, pas seulement une évolution professionnelle ! Ça vous faisait peur ?
Amir : Oui ! J'appréhendais un petit peu au début car je n'avais pas anticipé une telle intensité. Mais c'est vrai que quand on s'y attend, quand on sait à quoi on a affaire, ça va tout seul. Pour cela les professeurs sont adaptés au format Bootcamp et prennent le temps de tout nous expliquer.
Margaux : Oui, j’ai eu peur car j’avais l’impression de finir mes études et de déjà me reconvertir. Mais non, c'est juste que quand j'ai fait mes choix de parcours lors de mes études, la Data n'existait pas du tout comme cursus à part entière. J'ai l'impression que si l’on faisait des sciences et des statistiques, on pouvait tomber dans la Data ensuite, mais de prime abord il n'y avait pas de cursus qui existait.
Comment s’est passée la formation Essentials pour vous ? Vous aviez quelques bases avant la formation ?
Amir : J’ai fait les Essentials oui ! Et ça s'est très bien passé. On a eu deux semaines où on a étudié les bases de la data analyse. On a pris en main certains outils, comme Tableaux et SQL. Après, on a commencé à travailler sur Python et on a lancé notre premier modèle de machine learning. Avant les Essentials, j'avais fait des recherches et j'avais suivi des cours en ligne pour me familiariser avec le domaine, mais en termes de pratique, je n'avais pas d’expérience. La formation Essentials m’a vraiment permis de mettre un pied dedans, on nous transmet beaucoup en seulement 2 semaines !
C'était deux semaines courtes, mais intensives durant lesquelles on a énormément appris. À la fin des Essentials, on est pas mal rodés en data analyse, et c'est une très belle introduction pour ceux qui n'ont jamais fait ça et qui aimeraient en apprendre plus ou, comme nous, se reconvertir dans le domaine.
Margaux : J'ai fait les Essentials aussi il y a plusieurs mois et ensuite je me suis inscrite à la Fullstack. On voit effectivement beaucoup de choses en très peu de temps.
C'est incroyable ce que l'on arrive à accomplir au bout de 2 semaines d'Essentials, encore plus après trois mois de FullStack !
Avant de rejoindre les Essentials, j'avais fait un tout petit peu de SQL, mais je n'étais pas du tout autonome, je n'avais jamais codé auparavant et je n'avais jamais utilisé Python. Donc oui, j'étais vraiment novice.
Donc après les Essentials vous avez décidé de faire la FullStack, qu’est ce que vous avez étudié ?
Margaux : On voit énormément de choses dans la Fullstack, c’est très large. De la Data Visualisation, à beaucoup de machine learning, en passant par le deep learning, on fait également une bonne partie de déploiement, durant laquelle on apprend à mettre en pratique et rendre accessible tout ce qu’on a appris.
Amir : on étudie la prise en main d'un langage de programmation. Python est le fil conducteur de tout notre parcours parce qu'on l'utilise pendant 3 mois dans tout le pipeline. Les modules de la formation sont structurés comme un projet en entreprise.
En fait, pendant 3 mois, on apprend comment gérer un projet en data en partant de la collecte et l'exploitation des données jusqu'au déploiement des modèles de machine learning ou deep learning selon les choix, tout en passant par la datavisualisation.
Comment est ce que vous qualifieriez la pédagogie de Jedha?
Amir : c’est vraiment rassurant car le background de nos profs est très solide : ce sont des professionnels de la Data : on apprend ainsi directement leur métier. C'est peut-être ce qui fait la différence : en formation, on essaye de comprendre ce qui se passe derrière les modèles que l'on étudie et on essaye de se professionnaliser au plus vite, tout en étant accompagnés.
Margaux : Les professeurs nous enseignent les cours qu’ils ont écrit, ils sont les plus à même de nous expliquer toute la théorie et la pratique. J'ai aussi beaucoup apprécié le fait d'avoir de la théorie le matin et des exercices l'après-midi : on teste ce que l'on a appris le matin directement dans la foulée.
C'est quoi la journée type ?
Amir : on commence à 10 heures, on revoit rapidement les concepts de la veille et on répond aux interrogations de chacun. Suite à quoi on aborde le thème du jour pendant deux heures et demie, voire trois selon le professeur, s'il y a besoin d'approfondir. Après le déjeuner, on aborde la pratique jusqu'à 16 heures et on peut participer à deux heures supplémentaires avec les teacher assistants si on veut travailler soit sur nos projets personnels, soit revoir des exercices. Donc c'est 25-30% de théorie et le reste de la pratique.
Qu’est ce que vous avez préféré au niveau de la formation et des cours ?
Margaux : Ce que j'ai préféré, c'était la découverte de l’univers du machine learning. J'ai aussi beaucoup apprécié l’accès à notre plateforme JULIE, où nous avons tous nos cours, tous nos exercices. On nous apprend aussi à être autonome, c'est-à-dire que l'on nous montre de nombreux concepts, plein d’ outils, mais après, libre à nous d'approfondir si on en a besoin ou si on en a envie. On nous apprend également à chercher par nous mêmes : essentiel dans ce domaine qui évolue en permanence.
Amir : c'était très stimulant intellectuellement d'apprendre autant de nouveaux concepts et de réaliser au fil des semaine que nous arrivons à les maîtriser même s’ils nous étaient complètement inconnus au début. On rentre dans un tout nouveau monde qui est passionnant, en voyant de nombreux modèles de machine learning. Nous réalisons aussi le pouvoir de ce domaine là, on n'a qu'une envie après, c'est de continuer!
En dehors de la formation en tant que telle, comment voyez-vous la vie de l’école ?
Margaux : Le fait qu'il y ait plusieurs promotions en même temps, permet un échange facile entre promos ou avec des personnes en interne : on n'est jamais perdu, on n'est jamais tout seul. Si à un moment on a un problème sur un exercice sur lequel on a plus de mal, on peut demander à quelqu'un qui a un niveau un peu plus avancé ou à un prof.
Amir : On finit par avoir une belle promo. On s’est créé un joli groupe qui s'entend très bien. Je pense qu’être parfois dans la difficulté ensemble, ça crée des liens !
En dehors de la pédagogie, c'est surtout cet esprit convivial, familial de Jedha qui m’a plu.
Concernant l'ambiance dont tu parles, est ce que le fait d'avoir la possibilité de venir en présentiel a changé quelque chose pour vous?
Amir : Oui. J'ai eu l'opportunité de tester les deux. J'étais parfois en distanciel, ce qui était rassurant si on avait des contraintes X ou Y. Après, le présentiel me va mieux parce qu’on a un feedback immédiat avec les professeurs, on a aussi toute cette ambiance conviviale dans la promo et avec l'équipe pédagogique qui est très proche de nous aussi. Le présentiel, ça aide beaucoup quand on a envie d'échanger avec les profs en dehors des heures de cours, s’ils sont dispos. Ils nous fournissent souvent des conseils par rapport à certaines pratiques ou par rapport aux métiers de la data. A distance, on a aussi pu assurer notre montée en compétences !
Margaux : je suis venue tous les jours de toutes les semaines, et même les samedis parfois ! C’est très personnel comme point de vue, mais je ne pense pas que j'aurais fait une reconversion complète si je n'avais pas pu venir en présentiel. On reste aussi très proches des personnes à distance, notamment grâce aux groupes sur Zoom !
Et en dehors des cours, comment interagissez-vous avec le reste de la promo et avec les professeurs ?
Amir : grâce à Discord en grande partie : on a des retours immédiats quand on a des questions parce qu'il y a le groupe de notre promo, mais il y a aussi tout un tas d'autres groupes qui sont relatifs aux offres d'emploi, aux événements Jedha, à nos bugs de code par exemple. C'est un outil qui est essentiel pour communiquer très vite, et ça répond à un besoin très fort aujourd’hui : la réactivité.
Et pour les cours ?
Margaux : JULIE, notre plateforme ! On y retrouve tous les cours et les exercices que l’on a vu durant notre programme. Et il y a plein de ressources en plus que l'on peut utiliser : des formations assez courtes sur de l’aide en mathématiques ou sur Python, par exemple.
Amir : J'utilise aussi JULIE pour la pratique des exercices et au fait de revoir le contenu pédagogique. C'est sûr qu'après la formation, ce sera très utile pour - via notamment les cours en ligne qui sont proposés, comme disait Margaux - combler des lacunes en mathématiques parce que c'est essentiel, ou alors en Python ou en déploiement ou en SQL aussi. Donc, je pense que c'est une plateforme qui n'est pas uniquement pour nous transmettre le contenu pédagogique, mais aussi pour nous, pour nous accompagner dans un apprentissage continu.
Justement, parlez-nous du Demoday et de vos projets !
Amir : C'est la consécration de ces 3 mois ! Je pense que pour l'instant, on va se préparer au maximum pour donner le meilleur de nous-mêmes et montrer ce que le parcours nous a apporté pendant 3 mois. Pour ce qui est des projets, avec notre groupe on a choisi de créer une plateforme qui prédirait le succès ou la faillite d'une startup. On espère la déployer très vite.
Margaux : On va fêter aussi la fin de la FullStack ! Ça va être génial de voir toute notre promo présenter nos projets finaux puisque l'on a on a tous fait le même parcours.C’est aussi génial de voir jusqu'où on a pu aller tous ensemble sur des sujets complètement divers et variés, et de déployer quelque chose à la fois qui est tangible qu’on peut tester en live. De mon côté, mon projet final, est un outil de censure sur de l'audio qui va censurer des mots, des mots haineux, vulgaires depuis un audio.
Pour finir, pouvez- vous me donner 3 mots sur Jedha ?
Amir : Intensif, exigeant et passionnant.
Margaux : Intensif, pédagogue et accueillant.
Si toi aussi tu souhaites te reconvertir comme Margaux et Amir, n'hésite pas à regarder notre syllabus et les formations que l'on propose 👉 https://hubs.la/Q011NmV40.