Financer votre reconversion avec la rupture conventionnelle

Julien Fournari
Par 
Julien Fournari
SEO & Growth Manager
Dernière mise à jour le 
03
 
March
 
2025
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Financer votre reconversion avec la rupture conventionnelle
Sommaire

Vous rêvez de changer de métier, mais quitter votre CDI sans filet de sécurité vous inquiète ? Et si la rupture conventionnelle était l’alliée idéale de votre reconversion ? En plus de vous permettre de partir en restant en bons termes avec votre employeur, elle vous assure également une sécurisation financière de votre transition grâce à des indemnités spécifiques (dont les allocations chômage).

Dans cet article, vous découvrirez comment obtenir une rupture conventionnelle pour vous reconvertir, quels financements mobiliser pour changer de voie, et quelles sont les formations qui vous ouvrent les portes des métiers d’avenir.

Vous envisagez une reconversion dans la Tech ? Jetez un œil à notre syllabus ! Vous y découvrirez nos formations en Data et cybersécurité, qui en plus d’être reconnues comme étant parmi les meilleures du marché, elles sont également éligibles aux différents financements publics.

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Qu’est-ce que la rupture conventionnelle ?

Instaurée en 2008, la rupture conventionnelle est une procédure qui permet à un salarié et à son employeur de mettre fin à un CDI d’un commun accord. Contrairement à une démission où vous partez sans filet de sécurité, ici, vous bénéficiez donc d’une indemnité de départ et avez droit aux allocations chômage (ARE).

Pour illustrer ce principe, c’est un peu comme si vous négociez une sortie de scène élégante plutôt que de partir en claquant la porte brutalement. Votre départ se fait ainsi sans conflit, sans précipitation, et surtout, vous permet d’accéder à des avantages financiers pour financer votre reconversion.

Quelles sont les conditions pour obtenir une rupture conventionnelle ?

Avant d’entamer vos démarches, sachez qu’une rupture conventionnelle ne peut s’obtenir que dans certaines conditions :

  • Vous devez être en CDI, seuls les contrats à durée indéterminée étant éligibles à la rupture collective.
  • Elle doit émaner d’un accord mutuel avec votre employeur. Contrairement à une démission, ici, vous avez besoin du consentement de votre employeur, qui est en droit de refuser votre demande. De même, il ne peut vous mettre la pression pour accepter une rupture conventionnelle, par exemple s’il souhaite se séparer de vous sans pour autant engager de procédure de licenciement.
  • Elle ne peut être utilisée pour contourner un licenciement économique. Si votre entreprise rencontre des difficultés économiques, elle ne pourra vous proposer une rupture conventionnelle que si aucun plan de sauvegarde de l’emploi n’est en cours. Dans le cas contraire, elle est tenue de vous proposer un congé de reclassement ou un CSP.

Quelles sont les étapes à respecter pour une rupture conventionnelle ?

Les articles L1237-11 à L1237-16 du Code du travail définissent le cadre de la rupture conventionnelle, et notamment ses étapes de mise en œuvre :

  1. Demande de rupture conventionnelle : vous ou votre employeur proposez la rupture conventionnelle, oralement ou par écrit ; si vous initiez la demande, vous pouvez mentionner votre projet de reconversion pour renforcer son poids.  
  2. Entretiens de négociation : au moins un entretien doit avoir lieu pour discuter de vos conditions de départ (date de départ, indemnités…) et essayer de trouver un accord gagnant-gagnant.  
  3. Signature de votre convention de rupture conventionnelle : une fois l’accord trouvé, la convention est rédigée, datée et signée par les deux parties, qui en conservent chacune un exemplaire ; elle précise notamment la date de fin de votre contrat et le montant de vos indemnités de départ.  
  4. Délai de rétractation : chaque partie dispose ensuite de 15 jours pour changer d’avis, sans avoir à justifier sa décision.
  5. Homologation par la DDETSPP (ex-DIRECCTE) : l’administration dispose de 15 jours ouvrables pour valider ou refuser la convention ; sans réponse dans ce délai, elle est considérée comme étant automatiquement homologuée.
  6. Fin de votre contrat de travail : à la date convenue, votre employeur vous remet vos indemnités de rupture conventionnelle, votre certificat de travail, votre attestation France Travail et le reçu de votre solde de tout compte.

À l’issue de cette procédure, vous pouvez vous inscrire à France Travail (ex Pôle emploi) pour percevoir vos allocations chômage et entamer les formations nécessaires à votre reconversion.

Pourquoi utiliser la rupture conventionnelle pour se reconvertir ?

Changer de métier, c’est un peu comme sauter d’un train en marche : excitant, mais risqué si on ne prépare pas bien son atterrissage. La rupture conventionnelle vous offre justement un filet de sécurité, et vous permet de vous reconvertir sans perte de salaire importante.

Pourquoi la rupture conventionnelle est idéale pour changer de métier ?

Si beaucoup trouvent que la rupture conventionnelle est idéale pour se reconvertir, c’est parce que cette solution présente de nombreux avantages :

  • Un départ sécurisé financièrement grâce à une indemnité de rupture conventionnelle dont le montant dépend de votre ancienneté.
  • Un accès aux allocations chômage (ARE), ce qui vous permet de percevoir un revenu pendant votre reconversion.
  • Une certaine flexibilité pour organiser votre reconversion, car vous choisissez le moment idéal pour partir, en accord avec votre employeur, ce qui vous aide à préparer votre transition sereinement.
  • Aucun conflit avec votre employeur. Votre départ se fait dans un cadre négocié et apaisé, vous permettant de préserver votre réseau professionnel, ce qui peut être un vrai atout pour la suite.
  • Possibilité de financer des formations grâce à des financements publics accessibles aux demandeurs d’emploi.

En clair, la rupture conventionnelle paraît être un tremplin idéal si vous souhaitez changer de métier tout en limitant les risques économiques.

Quels sont les avantages par rapport à une démission ?

Si la rupture conventionnelle est autant plébiscitée par les profils en reconversion, c’est aussi parce qu’elle est nettement plus avantageuse qu’une démission classique. Jetez un œil à ce tableau pour mieux comprendre leurs différences :


Critères
Rupture Conventionnelle
Démission
Droit à une indemnité de départ
Oui (son minimum est fixé par la loi et peut être négocié à la hausse)
Non
Droit aux allocations chômage
Oui
Non (sauf en cas de démission pour motif légitime ou de démission-reconversion, sous conditions strictes)
Procédure
Accord mutuel
Décision unilatérale
Préavis Non
Obligatoire (généralement entre 1 et 3 mois)
Impact sur votre relation avec votre employeur
Relation généralement apaisée car les conditions de départ sont négociées
La démission peut être mal perçue
Possibilité de négocier ses conditions départ
Oui (notamment les indemnités et la date de départ)
Non

Comment financer sa reconversion grâce à la rupture conventionnelle ?

Changer de métier, c’est une belle aventure… mais qui a un coût ! Bonne nouvelle : la rupture conventionnelle vous ouvre l’accès à plusieurs dispositifs, qui vous permettront d’entamer votre nouvelle carrière sans stress financier.

Indemnité de rupture conventionnelle

Lorsque vous obtenez une rupture conventionnelle, votre employeur est tenu de vous verser une indemnité spécifique, dont le montant dépend de votre ancienneté.

Comment est calculée l’indemnité de rupture conventionnelle ?

Votre indemnité spécifique de rupture conventionnelle est au minimum égale à l’indemnité légale que vous auriez touchée en cas de licenciement. Elle tient donc compte de votre ancienneté et de votre salaire brut de référence (soit votre salaire brut moyen sur les 12 ou 3 derniers mois, l’option la plus avantageuse étant celle retenue). Vous toucherez ainsi :

14 de mois de salaire par année d’ancienneté pour vos 10 premières années
13 de mois de salaire par année d’ancienneté au-delà de 10 ans

Prenons un exemple concret :

Vous avez 6 ans d’ancienneté avec un salaire mensuel brut de 2 500 €
Votre indemnité sera d’au moins 2 500 × 14 × 6 = 3 750 €

Notez enfin que votre convention collective peut prévoir une méthode de calcul plus généreuse.

Peut-on négocier son indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

Oui ! Rien ne vous empêche de négocier une indemnité plus généreuse, surtout si votre entreprise souhaite faciliter votre départ.

Comment utiliser votre indemnité de rupture conventionnelle pour votre reconversion ?

L’indemnité de rupture conventionnelle peut être plutôt généreuse, surtout si vous aviez beaucoup d’ancienneté dans votre entreprise. Si vous souhaitez vous reconvertir, elle peut ainsi servir à compléter vos aides, à financer une formation, ou à couvrir vos dépenses courantes pendant cette période de transition.

Allocations chômage (ARE)

En quittant votre entreprise via une rupture conventionnelle, vous avez droit à l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) si vous remplissez ses conditions d’éligibilité. Cette aide est essentielle, car elle vous assure un revenu régulier pendant votre reconversion.

Qui peut bénéficier de l’ARE après une rupture conventionnelle ?

Pour pouvoir bénéficier de l’ARE après une rupture conventionnelle, vous devrez :

  • Avoir travaillé au moins 6 mois (130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois, ou dans les 36 derniers mois si vous avez 53 ans ou plus.
  • Vous inscrire à France Travail (ex-Pôle emploi) dans les 12 mois suivant la rupture de votre contrat de travail.
  • Être physiquement apte à exercer un emploi et ne pas avoir atteint l’âge de la retraite.
  • Résider en France.

Combien allez-vous toucher ?

Pour calculer votre Allocation de Retour à l’Emploi (ARE), commencez par déterminer votre Salaire Journalier de Référence (SJR) :

  • Additionnez vos salaires bruts des 24 derniers mois.  
  • Divisez le total par le nombre de jours (travaillés et non travaillés) sur cette période.

Ensuite, l’ARE se calcule de deux manières, et la plus avantageuse est retenue :

  1. 40,4 % de votre SJR + 13,11 € (à partir du 1er juillet 2024)  
  2. 57 % de votre SJR

Exemple simple :

  • Si vous avez touché 60 000 € sur les 24 derniers mois, votre ARE tournera autour de 46 € par jour.

Pour obtenir votre estimation personnalisée, rendez-vous sur le simulateur de France Travail.

Pendant combien de temps pourrez-vous toucher l’ARE ?

Votre durée d’indemnisation dépend de votre âge et de votre durée d’activité.

  • Si vous avez moins de 53 ans, vous pourrez la toucher pendant au maximum 24 mois.
  • Si vous avez 53 ans ou plus, vous pourrez la toucher pendant au maximum 36 mois.

Quels sont les autres financements disponibles ?

Utiliser votre Compte Personnel de Formation (CPF)

Pour financer une formation de reconversion après une rupture conventionnelle, vous pouvez compléter vos indemnités avec votre CPF. Mais attention ! Toutes les formations ne sont pas éligibles au CPF ; pour l’être, elles doivent être reconnues et vous permettre de valider un titre RNCP (comme c’est le cas de celles de Jedha).

Dispositif Action de Formation Conventionnée (AFC) de France Travail

Si vous souhaitez travailler dans un secteur en tension, sachez que France Travail peut financer votre formation en totalité via le dispositif d’Action de Formation Conventionnée.

Aides régionales

Certaines régions prévoient des dispositifs pour prendre en charge vos frais de formation professionnelle. Pour savoir si une telle aide existe chez vous, n’hésitez pas à consulter notre récapitulatif des aides régionales à la formation.

Aide Individuelle à la Formation (AIF)

Si vos financements ne couvrent pas totalement votre formation, l’AIF de France Travail peut prendre en charge le reste à payer, dans la limite de 8 000 €. L’aide est accordée sur dossier et sous réserve que votre projet de reconversion soit cohérent avec le marché de l’emploi.

Quelles sont les formations disponibles pour une reconversion après une rupture conventionnelle ?

Une rupture conventionnelle vous offre l’occasion parfaite pour prendre un nouveau départ.  Et si vous souhaitez vous reconvertir, sachez que de nombreux métiers recrutent des profils en reconversion :

Les métiers de cybersécurité

Les métiers de la cybersécurité souffrent d’une pénurie de talents alors que la demande explose face à l’essor de la cybercriminalité.

Pour répondre à ce manque, nous vous proposons justement un bootcamp en cybersécurité éligible aux financements publics, qui vous permettra de vous reconvertir dans la sécurité informatique et d’être opérationnel en à peine quelques mois.

Les métiers de la Data

Alors que les entreprises exploitent des quantités de plus en plus importantes de données, elles ont besoin de spécialistes capables de les analyser et d’en tirer des insights stratégiques. La demande en Data Analysts et Data Scientists ne cesse ainsi de croître, notamment dans la finance, l’e-commerce et la santé.

Pour répondre à ce besoin, nous vous proposons justement un bootcamp en Data Science, qui vous préparera aux différents métiers de la Data.

Les métiers de la tech

Développement web et mobile, IA, cloud computing, marketing digital… avec la digitalisation, presque tous les métiers de la tech connaissent une forte demande.

Si vous souhaitez travailler dans l’informatique ou la tech, sachez que plusieurs formations certifiantes peuvent vous ouvrir les portes de ce secteur d’avenir.

Les métiers du bâtiment

Le secteur du bâtiment manque cruellement de main-d'œuvre qualifiée, notamment dans les domaines de l’électricité, de la plomberie, de la maçonnerie et de la rénovation énergétique. Si vous cherchez un métier manuel, ce secteur vous offre ainsi des opportunités intéressantes.

Les métiers de la santé et du soin

Avec le vieillissement de la population, les métiers du médical et du paramédical sont en forte demande. Si vous souhaitez travailler dans un secteur humain et utile, certains métiers sont particulièrement accessibles avec une reconversion (aide-soignant, infirmier, secrétaire médical…).

En optant pour l’un de ces secteurs en tensions, vous augmentez vos chances de retrouver rapidement un emploi, mais aussi d’obtenir des aides publics pour financer votre reconversion après votre rupture conventionnelle. L’une des seules conditions pour y prétendre : que vos formations soient certifiantes et vous permettent d’obtenir un titre RNCP.

Conseils pour réussir sa demande de rupture conventionnelle

Vous êtes libre de demander votre rupture conventionnelle à votre employeur, mais rien ne l’oblige à l’accepter. Pour mettre toutes les chances de votre côté afin de l’obtenir, nous vous avons concocté 4 conseils :

1. Préparez votre argumentaire en amont

Votre employeur voudra savoir pourquoi vous souhaitez partir, et il est donc crucial d’anticiper les objections possibles et d’avoir un discours clair et structuré. Pour cela, évitez d’évoquer des problèmes internes, et mettez bien en avant votre projet de reconversion.

2. Choisissez le bon moment pour faire votre demande

Votre timing peut faire toute la différence. Évitez ainsi de faire votre demande en pleine période de rush, ou si votre entreprise traverse une crise. En demandant votre rupture lors d’une période plus calme, quand votre entreprise a le temps de gérer votre départ, vous maximiserez vos chances de l’obtenir.

3. Anticipez la négociation de votre indemnité

Si votre indemnité spécifique de rupture conventionnelle doit au moins être égale au minimum légal de l’indemnité de licenciement, son montant est en réalité négociable. Préparez ainsi vos arguments pour l’augmenter avant même de faire votre demande de rupture conventionnelle. Vous pourriez ainsi mettre en avant :

  • Votre ancienneté et vos compétences
  • Votre impact sur l’entreprise (ce que vous lui avez apporté pendant toutes ces années)
  • Le gain pour votre employeur (il évite une procédure lourde de licenciement)
  • Le fait que vous êtes prêt à rester quelques mois de plus pour former votre remplaçant

4. En cas de refus, ne vous découragez pas !

Votre employeur refuse votre demande de rupture conventionnelle ? Tout n’est peut-être pas perdu si vous souhaitez toujours vous reconvertir, et dans les faits, plusieurs options s’offrent désormais à vous :

  • Renégociez vos conditions de départ en proposant un plan plus avantageux pour votre employeur (date de fin de contrat flexible, formation d’un remplaçant…).
  • Explorez les autres dispositifs qui pourraient vous permettre de vous reconvertir, comme celui de la démission-reconversion.
  • Demandez conseil à un avocat, à votre comité d’entreprise ou à un conseiller en droit du travail pour voir s’il existe une solution alternative.

Comment vous reconvertir après votre rupture conventionnelle ?

Maintenant que vous avez pu sécuriser votre rupture conventionnelle, c’est le moment de vous pencher sur votre reconversion. Et si votre cœur penche pour les métiers de la tech, sachez que chez Jedha, nous sommes l’un des leaders français des formations en Data et en cybersécurité !

Qu’ils aient 30, 40, 50 ou même 60 ans, nous accompagnons des professionnels de tout âge dans leur reconversion.Chez Jedha, nos formations sont éligibles aux différents financements publics, dont votre CPF, et s’adaptent à votre niveau de départ. Vous pouvez suivre nos programmes en ligne ou en présentiel sur l’un de nos 17 campus. Grâce à une approche axée sur la pratique, vous devenez rapidement opérationnel et prêt à trouver votre premier emploi. Enfin, vous n’êtes jamais seul : nous vous accompagnons dès le premier jour de formation et jusqu’à votre réintégration sur le marché du travail.

Envie d’être épaulé par Jedha pour votre changement de vie ? Alors :

  1. Téléchargez notre syllabus pour découvrir nos différentes formations en détails.  
  2. Venez nous rencontrer et nous poser vos questions lors de notre prochaine Soirée Portes Ouvertes en ligne.  
  3. Prenez rendez-vous avec notre équipe admission pour discuter de votre projet pédagogique, et obtenir de l’aide dans votre recherche de financements.

Questions fréquentes à propos de la reconversion après une rupture conventionnelle

Peut-on toucher le chômage immédiatement après une rupture conventionnelle ?

Non, après une rupture conventionnelle vous ne pourrez pas immédiatement toucher le chômage. En cause : le délai de carence imposé par France Travail.

Ce délai de carence dépend de 3 critères :

  • Le délai de carence incompressible de 7 jours : quelle que soit votre situation, il s’écoule au moins une semaine entre votre date d’inscription à France Travail et le début du versement de vos allocations.  
  • Les indemnités de rupture conventionnelle perçues : si vous avez reçu une indemnité supérieure au minimum légal, un délai additionnel s’applique. Il est calculé en divisant le montant de l’indemnité supra-légale par un coefficient fixe (qui était de 107,9 en 2024). Ce différé est toutefois plafonné à 150 jours (soit environ 5 mois).  
  • Les congés payés non pris : quitter votre entreprise alors qu’il vous reste des congés payés non soldés prolonge votre délai de carence (le délai supplémentaire étant plafonné à 30 jours). Pour calculer sa durée, vous devez diviser votre indemnité compensatrice de congés payés par votre salaire journalier moyen.

Comment rédiger une lettre de rupture conventionnelle pour reconversion ?

Contrairement à une démission, il n’est pas nécessaire de rédiger une lettre pour demander une rupture conventionnelle. Mais cette dernière peut néanmoins vous aider à formaliser votre demande et à mettre en avant votre projet de reconversion.

Si vous décidez de rédiger une lettre de rupture conventionnelle, veillez donc à :

  • Formuler clairement votre volonté de quitter l’entreprise.  
  • Mettre en avant votre projet de reconversion, et expliquer pourquoi il est incompatible avec votre CDI.  
  • Mettre en avant l’intérêt de votre employeur à accepter votre rupture pour négocier vos conditions de départ.

Que faire si l’employeur refuse la rupture conventionnelle ?

Un refus n’est pas une fin en soi ! Plusieurs options s’offrent à vous en cas de refus de votre rupture conventionnelle :

Quels sont les moyens de financement disponibles en cas de refus d’une rupture conventionnelle ?

Si la rupture conventionnelle n’est pas possible, plusieurs autres moyens de financement vous permettront de financer votre reconversion professionnelle :

  • Votre CPF, pour financer une formation certifiante.  
  • L’AIF (Aide Individuelle à la Formation) de France Travail, qui peut venir compléter vos financements s’ils ne sont pas nécessaires pour financer votre formation.  
  • Le PTP (ou projet de transition professionnelle), un dispositif qui vous permet de bénéficier d’un congé pour vous former ; contrairement à une rupture conventionnelle, votre employeur ne peut vous le refuser que dans des conditions précises, et doit vous préciser la raison de son refus.  
  • La RFFT (rémunération des formations de France Travail), une allocation qui peut vous être versée pendant la durée de votre formation, si celle-ci est validée par France Travail.
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Julien Fournari
Julien Fournari
SEO & Growth Manager
Julien occupe le poste de SEO & Growth Manager chez Jedha depuis Mexico. Sa mission est de créer et d'orchestrer du contenu pour la communauté Jedha, de simplifier les processus et de dénicher de nouvelles opportunités, tant pour Jedha que pour ses étudiants, en exploitant sa maîtrise du digital.