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Un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (ou PSE), souvent désigné sous le terme de plan social, peut être une épreuve difficile à traverser. Votre entreprise est en train d’en mettre un en place, et vous craignez d’être concerné ? Rassurez-vous, vous ne serez pas seul dans cette épreuve, et nous sommes justement là pour vous aider à comprendre ce dispositif afin que vous puissiez en tirer le meilleur parti.
Dans cet article, vous découvrirez quand un PSE est obligatoire, les indemnités et opportunités de reclassement qu’il propose, et comment il peut financer des formations pour vous accompagner dans votre reconversion vers des métiers porteurs si vous souhaitez changer de voie. Bonne lecture !
Le plan de sauvegarde de l’emploi, abrégé PSE et souvent appelé plan social, plan de licenciement économique ou plan social économique, est une procédure mise en place pour encadrer les licenciements économiques collectifs. Le cadre légal du PSE est en grande partie défini par les articles L1233-61 à L1233-64 du Code du travail.
Le PSE est ainsi obligatoire pour les entreprises qui emploient plus de 50 salariés et envisagent d’en licencier au moins 10 en moins de 30 jours pour des motifs économiques. Il est ainsi facultatif pour les autres entreprises, mais elles peuvent tout de même choisir d’en mettre un en place.
Si vous êtes employé par une entreprise mettant en place un plan social, vous vous demandez probablement si vous risquez d’être licencié. Sachez que des critères d’ordre définissent l’ordre des licenciements lors d’un plan social. Il s’agit notamment :
Ces critères sont ceux prévus par la loi, mais cette liste est non exhaustive. Du moment qu’ils ne sont pas discriminants, d’autres critères prévus par votre convention collective ou votre employeur peuvent s’appliquer. Enfin, s’il est obligatoire de tenir compte de l’ensemble de ces éléments, l’un ou l’autre peut avoir plus de poids dans l’établissement de l’ordre des départs.
En comparaison des autres formes de licenciement possible, oui, le PSE est plutôt avantageux, ne serait-ce que parce qu’il offre des avantages significatifs aux salariés concernés :
Mais si ce processus est avantageux, il ne faut pas oublier qu’il est également lourd et qu’il peut être long. Les négociations entre l’entreprise et les représentants du personnel prennent souvent plusieurs mois, faisant peser sur les salariés une incertitude prolongée qui peut s’avérer particulièrement stressante.
Pour simplifier, voyez le PSE comme une sorte de parachute social, dont le but est d’adoucir les effets d’une décision qui, sans protection, serait particulièrement brutale pour les salariés concernés.
Pour garantir la transparence et la protection des droits des salariés, la mise en place d’un plan social est encadrée par la loi. En voici les principales étapes :
Plus que d’encadrer les licenciements, un plan de sauvegarde de l’emploi vise également à mettre en œuvre un ensemble de dispositifs pour accompagner les salariés dans cette période de transition.
Les indemnités prévues lors d’un licenciement économique sont souvent supérieures aux indemnités légales. Elles aident ainsi les salariés concernés à compenser la perte de leur emploi et à sécuriser temporairement leur situation financière. Voici un aperçu des différentes indemnités auxquelles vous pourriez ainsi prétendre en cas de PSE :
L’un des grands avantages d’un PSE, c’est qu’il peut prévoir plusieurs dispositifs pour favoriser votre montée en compétences ou votre reconversion professionnelle. Parmi les plus courants :
Autant que possible, un plan de sauvegarde de l’emploi doit permettre le reclassement des salariés impactés, soit au sein même de l’entreprise, soit à l’extérieur :
Le plan de départ volontaire (PDV) est une alternative au licenciement économique classique. Il permet aux salariés qui le souhaitent de quitter l’entreprise en contrepartie d’avantages financiers plus importants et/ou d’un accompagnement renforcé.
En adhérant à un PDV, vous percevrez ainsi une indemnité de départ volontaire, dont le montant ne peut être inférieur au montant légal minimum de l’indemnité de licenciement. En pratique et pour rendre ce dispositif avantageux, il lui est même souvent supérieur.
Les aides prévues par un PSE peuvent se cumuler avec d’autres dispositifs :
En marquant la fin d’une étape professionnelle de votre carrière, un plan social peut aussi vous ouvrir de nouvelles portes en vous donnant l’occasion de vous réinventer. Que vous ayez 30, 40, 50 ou même 60 ans, de nombreux métiers recrutent des profils en reconversion en 2025 :
Le choix de votre futur métier dépend avant tout de vos envies, de ce que vous aimeriez faire de votre vie, de vos compétences actuelles et des formations accessibles. Vous avez besoin d’aide pour bien préparer votre projet ? Ces deux contenus devraient vous intéresser :
Oui, les périodes couvertes par le PSE peuvent être prises en compte pour la retraite, notamment si elles incluent des allocations chômage ou des périodes assimilées.
La durée d’un PSE dépend de la complexité de la situation, et surtout, du nombre de salariés à licencier. Il dura ainsi :
Un accord-collectif peut néanmoins prévoir des délais supérieurs, et à cette durée s'ajoutent celle des négociations entre le moment où le plan social est annoncé, et celui où la DREETS valide ou homologue le PSE.
Non, il est obligatoire uniquement pour les entreprises de plus de 50 salariés prévoyant de licencier au moins 10 personnes sur une période de 30 jours. Les autres entreprises peuvent néanmoins décider d’y recourir si elles le souhaitent. Enfin, notez que contrairement au PSE qui n’est pas obligatoire, toute entreprise de moins de 1 000 salariés envisageant un licenciement économique doit proposer un contrat de sécurisation professionnelle à ses salariés concernés. Ce dispositif a pour objectif d’aider les personnes licenciées à retrouver rapidement un emploi. Il leur offre notamment un accompagnement personnalisé pour leur recherche d’emploi ou leur reconversion.
Le chiffre sur les plans sociaux en 2024 confirme une hausse marquée des Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) en France. Selon l’Assemblée nationale, 565 PSE ont été validés ou homologués sur les trois premiers trimestres de l’année, contre 401 en 2023.
Parmi les entreprises ayant annoncé des plans sociaux significatifs, on retrouve Michelin, Auchan, Vencorex, les Girondins de Bordeaux et Canal+.