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Si votre employeur décide de mettre fin à votre contrat de travail pour un motif économique, vous serez convoqué à un entretien préalable au licenciement. Ce moment, redouté par nombre de salariés, est pourtant l’occasion de défendre vos droits, voire de négocier des compensations supplémentaires pour préparer au mieux votre nouveau départ.
Dans cet article, nous vous aiderons à démystifier cette épreuve et à vous y préparer correctement. Vous en apprendrez également plus sur votre marge de négociation, et les éventuels dispositifs que vous pourriez demander à votre employeur si vous envisagez de vous reconvertir. Bonne lecture !
En pratique, la procédure de licenciement économique débute dès la réception de la lettre de convocation à un entretien préalable que doit vous envoyer par votre employeur. Dans cette lettre, vous retrouverez tous les détails importants : date, heure et lieu de l’entretien, récapitulatif de vos droits.
Cet entretien préalable est donc une étape incontournable de la procédure de licenciement économique, que celui-ci soit individuel ou collectif. Obligatoire en France, il doit permettre un dialogue entre les salariés licenciés et leur employeur, et pourra ainsi vous permettre de comprendre les raisons qui poussent votre entreprise à vouloir se séparer de vous.
La loi impose un délai minimal de 5 jours ouvrables entre la réception de votre convocation et la tenue de votre entretien préalable au licenciement. Ce délai est nécessaire pour que vous puissiez préparer votre défense, consulter un conseiller juridique ou un représentant du personnel, et demander une éventuelle assistance.
Ne pas se présenter à votre entretien préalable n'annulera pas la procédure de licenciement, et votre employeur pourra poursuivre les démarches et prendre une décision en votre absence.
En cas d’empêchement sérieux comme un problème de santé, il est ainsi recommandé de prévenir votre entreprise pour prévenir tout malentendu et préserver une bonne communication.
Oui, un salarié a le droit d’être accompagné lors de son entretien préalable au licenciement. Selon les cas, cette assistance peut être assurée par un collègue de travail ou un représentant syndical.
Si votre entreprise n’a pas de représentants du personnel, vous pouvez demander l’aide d’un conseiller extérieur. Vous pourrez le choisir sur une liste validée par le préfet du département où se tiendra votre entretien préalable. Cette liste est disponible sur demande en mairie ou à l’inspection du travail dont dépend votre entreprise.
L’entretien préalable marque un moment clé dans la procédure de licenciement économique. Son objectif principal est d’instaurer un dialogue entre l’employeur et les salariés concernés avant qu’une décision finale ne soit arrêtée. Cet entretien vise ainsi à :
Plus qu’une simple formalité protocolaire, cet entretien vous offre ainsi :
La décision finale ne vous sera que rarement communiquée à l’issue de l’entretien, et vous sera plutôt communiquée par lettre dans les jours qui suivent.
Votre entretien préalable au licenciement n’est pas à prendre à la légère, et il est nécessaire de bien vous y préparer pour défendre votre situation. Ces quelques conseils pratiques vous aideront justement à négocier au mieux votre départ :
Prenez le temps de vérifier les motifs avancés par votre employeur.
N’hésitez pas à consulter le Code du travail ou des ressources fiables pour vous assurer de la validité des raisons invoquées.
En cas de licenciement collectif, des critères d’ordre permettent de déterminer quels salariés risquent d’être les premiers concernés par un plan social. Certains de ces critères sont définis par la loi ou par les conventions collectives, et prennent généralement en compte l’ancienneté des salariés, leurs éventuelles charges familiales, ou encore leurs compétences. Étudiez ceux avancés par votre employeur pour déterminer l’ordre des départs, vérifiez qu’ils ne soient pas discriminatoires, et essayez de vous assurer qu’ils soient appliqués de manière équitable et juste.
Avant votre entretien préalable, dressez une liste des questions importantes que vous souhaiteriez poser :
Avoir ces questions en tête vous permettra de ne rien oublier.
Si vous souhaitez contester la décision ou demander des explications, préparez des arguments clairs et solides et, si possible, appuyez-les avec des documents comme par exemple :
Cela pourrait vous permettre de négocier des indemnités de départ plus élevées ou un éventuel reclassement.
En cas de licenciement économique, vous pouvez vous faire accompagner lors de votre entretien préalable. Profitez-en, car cet accompagnateur apportera un soutien moral lors de cette épreuve et vous aidera à poser les bonnes questions.
Vous pourrez ainsi être accompagné par :
Rappelez-vous que cet entretien n’est pas un tribunal, mais un espace d’échange. Préparez-vous à garder votre calme, restez professionnel et évitez les affrontements inutiles. Cela ne pourra que jouer en votre faveur.
En vous préparant correctement, vous aurez justement plus de facilités à garder contenance et à rester concentré sur vos objectifs lors de cet entretien.
Plus qu’un simple moment d’écoute, votre entretien préalable vous offre une véritable opportunité pour négocier certains aspects de votre départ :
Au-delà des indemnités légales prévues par le Code du travail ou votre convention, vous pouvez tenter de négocier des indemnités supplémentaires. Ces montants, dits supra-légaux, vous offriront une meilleure compensation, notamment si vous aviez des responsabilités importantes ou une longue ancienneté dans l’entreprise.
Si l’entreprise rencontre des difficultés économiques mais conserve des postes vacants, vous pouvez demander à être reclassé sur un autre poste compatible avec vos compétences. Ce reclassement peut se faire dans une autre branche ou un autre service, parfois même dans une autre entité du groupe, tant qu’il a lieu en France.
Dans le cadre d’un licenciement économique ou d’un redressement judiciaire, ou si votre entreprise compte moins de 1 000 salariés, votre employeur est tenu de vous proposer un contrat de sécurisation professionnelle (CSP) si vous êtes éligible à ce dispositif. Ce CSP vous permettra notamment :
Assurez-vous que ces points soient bien abordés durant votre entretien, posez vos éventuelles questions et demandez des précisions quant aux démarches à effectuer pour en bénéficier.
Lors de votre entretien préalable au licenciement, vous pouvez également négocier la prise en charge d’autres frais qui pourront faciliter votre transition professionnelle. Il peut s’agir :
Si l’entretien préalable au licenciement peut sembler intimidant, avec une bonne préparation et en adoptant les bons réflexes, vous pouvez transformer cette épreuve en une opportunité pour défendre vos droits et vos intérêts. Voici quelques conseils pour réussir cet entretien :
Ne vous précipitez pas et ne signez rien sans lire. Si votre employeur vous demande de signer un document (comme une acceptation de proposition ou une attestation), prenez le temps de réfléchir et de peser le pour et le contre. Demandez à emporter le document pour l’étudier ou consultez un expert avant de prendre une décision.
Profitez de cet entretien pour rappeler vos compétences, vos réalisations et vos contributions à l’entreprise. En reconnaissance de votre valeur, votre employeur pourrait alors réfléchir à un reclassement, ou vous proposer des indemnités de départ plus généreuses que celles qui étaient initialement prévues.
Même si la situation est délicate, gardez votre calme et adoptez une attitude respectueuse. L’idée, c’est de limiter les tensions inutiles afin de favoriser un dialogue productif entre les parties présentes.
Soyez clair sur vos attentes et exprimez clairement vos besoins et vos priorités, car cela pourrait permettre d’orienter les discussions en votre faveur :
Mettez tous les sujets importants sur le tapis pour vous assurer qu’ils soient bien abordés.
Un engagement oral n’a aucune valeur légale. Si votre employeur vous promet des avantages supplémentaires ou un plan d’accompagnement, demandez à ce qu’ils soient clairement formalisés par écrit. Cela permettra d’éviter tout malentendu ou toute omission future.
Préparez vos arguments à l’avance et posez les bonnes questions, par exemple :
Structurer votre approche pourra vous permettre d’obtenir des réponses plus claires, mais aussi des solutions réellement adaptées à votre situation.
Une fois votre entretien préalable terminé, la procédure de licenciement économique suit son cours :
Il est impossible de donner une réponse précise à cette question, car chaque situation est unique. Certains rebondiront immédiatement et trouveront un nouveau poste rapidement, d’autres préféreront souffler un peu après cette période stressante, ou prendre du recul pour réfléchir à leurs priorités et à ce qu’ils veulent faire de leur vie.
Un licenciement peut ainsi constituer une opportunité pour redéfinir vos aspirations professionnelles. Et si vous profitiez du temps libre que vous avez désormais pour vous former à un domaine qui vous passionne ? S’il s’agit d’un secteur porteur comme la cybersécurité ou la data, vous pourriez même envisager une reconversion professionnelle. Après tout, que vous ayez 30, 40, 50 ou même 60 ans, il n’est jamais trop tard pour changer de voie !
Que vous choisissiez de retrouver rapidement un poste, de vous lancer dans une reconversion professionnelle ou de faire une pause, après un licenciement, l’essentiel est de respecter votre propre rythme. Si vous songez à vous reconvertir, pensez à enquêter sur les métiers qui vous font envie pour vous assurer qu’ils sont réellement faits pour vous, et qu’ils vous offrent des opportunités intéressantes. Plusieurs secteurs sont ainsi particulièrement attractifs et vous pourrez découvrir les métiers dont ils vous ouvrent les portes dans ces articles :
Oui, vous pouvez être convoqué à un entretien préalable au licenciement pendant un arrêt maladie, et le fait que vous ne puissiez pas vous déplacer à cause de votre situation ne rend pas la procédure irrégulière pour autant.
Votre employeur devra néanmoins pouvoir prouver qu’il vous a laissé la possibilité de vous organiser pour vous présenter ou vous faire représenter, ou au moins de transmettre vos observations écrites. Si vous présentez un certificat médical précisant que vous êtes dans l’incapacité de vous rendre à votre entretien préalable (en cas d’hospitalisation par exemple), un report pourra néanmoins être envisagé.
L’entretien préalable à une rupture conventionnelle vise à trouver un accord amiable sur la rupture d’un contrat de travail. Le salarié et l’employeur échangent ainsi librement pour trouver un terrain d’entente concernant les conditions de départ.
Selon l’article L1237-12 du Code du travail, le salarié peut se faire assister lors de cet entretien par un autre salarié de l’entreprise, ou par un conseiller salarié figurant sur une liste départementale. Dans le cas où un salarié choisirait de se faire assister, son employeur peut faire de même. Il peut alors demander l’aide d’un autre salarié de l’entreprise ou, pour les entreprises de moins de 50 salariés, d’un employeur de la même branche ou d’un représentant de son organisation syndicale.
À noter : en cas de rupture conventionnelle, la loi impose la tenue minimale de deux entretiens.
Oui, l’entretien peut permettre à l’employeur de reconsidérer sa décision, notamment si des solutions alternatives, comme un reclassement, sont envisageables.