15 métiers pour se reconvertir dans l’informatique
Découvrez les meilleurs métiers pour se reconvertir dans l’informatique, et les formations à suivre une reconversion réussie !
Vous ne souhaitez plus enseigner et vous voulez changer de métier, mais vous ne savez pas comment faire pour arrêter ? L’éducation nationale apparaît souvent comme une immense forteresse dont il est difficile de trouver la porte de sortie.
Pourtant, il existe des solutions et dispositifs pour vous permettre de vous épanouir ailleurs. On vous donne 3 idées pour vous aider à quitter l’éducation nationale et à vous reconvertir !
C’est un phénomène qui s’amplifie d’année en année : en 2020 30 959 professionnels quittaient l’éducation nationale, en 2022 ils étaient 39 270. Professeur des écoles ou professeur de collège/lycée, tous rencontrent les mêmes difficultés : salaire peu élevé, manque de moyens pour faire face aux besoins des élèves, manque de reconnaissance de la profession. Mais comment peut-on quitter l’éducation nationale et est-ce vraiment une bonne idée ?
Quitter le métier de prof comporte plusieurs avantages : cela permet de retrouver son autonomie au travail : fini les horaires contraints et les congés déterminés à l’avance !
On redevient mobile : il devient bien plus simple de déménager sans être dépendant des mutations.
Et si le salaire est un problème pour vous, se reconvertir dans un domaine plus lucratif vous permettra de gagner plus d’argent à terme, et peut être d’avoir des perspectives d’évolution de carrière plus engageantes !
Etre professeur titulaire en école, au collège ou au lycée vous garantit un poste jusqu’à la fin de votre vie active. Quitter l’éducation nationale, c’est accepter de renoncer à une certaine sécurité de l’emploi.
Cela peut aussi être synonyme de quitter un monde et un environnement que l’on apprécie et où l’on se sent utile : la joie de transmettre, travailler avec des enfants ou adolescents, la salle des profs … Il faut donc peser le pour et le contre en fonction de vos besoins et de vos envies.
Démissionner, c’est toujours risqué, car cela implique de ne pas pouvoir toucher le chômage une fois que l’on a quitté son poste. De plus, au sein de l’éducation nationale c’est un système un peu particulier, car l’administration doit accepter votre démission pour que vous puissiez quitter votre poste. Pour démissionner, vous devez envoyer une lettre de démission à votre rectorat, qui fixera lui-même le préavis. Vous êtes aussi susceptible d’être reçu en entretien par le rectorat pour expliquer les raisons pour lesquelles vous souhaitez démissionner.
Plusieurs témoignages ces dernières années font état de refus de démission par l’administration, qui justifie cette décision par la nécessité de continuité de service … Cela peut donc prendre du temps avant que votre démission soit acceptée. Si vous souhaitez quitter l’éducation nationale, il faut donc mieux envisager une reconversion plutôt qu’une démission sèche !
Le ministère de l’éducation nationale a bien compris que les professeurs de tous horizons, école, collège ou lycée, étaient en demande de perspectives d’évolution ou de reconversion. Il existe maintenant un portail mobilité qui donne accès à des outils, conseils et services pour accompagner les profs dans leur carrière.
Au sein de l’éducation nationale, les enseignants peuvent donc envisager des reconversions ou évolutions de carrière sur des postes administratifs, accessibles en détachement ou bien sur concours, tels que :
De même, si l’on est fonctionnaire et professeur, il existe des passerelles possibles pour faciliter une reconversion dans la fonction publique, sur d’autres types de postes.
Quitter l’éducation nationale pour une autre administration peut se faire lors d’un détachement ou d’une disponibilité, dispositifs que l’on détaille plus bas. Il est aussi possible de passer des concours ou de reprendre une formation : les instituts régionaux d’administration (IRA) proposent des parcours passerelles pour les personnels de l’éducation nationale, sans nécessité de passer le concours d’attaché d’Etat, pour leur permettre d’intégrer ensuite des postes de chargés de mission, de chef de bureau ou d’adjoint en administration générale sur des thématiques telles que :
Que vous soyez professeur des écoles ou en collége-lycée, vous avez des compétences indéniables qui sont valorisables dans le privé. L’exercice du métier de prof permet de développer un savoir être riche avec les qualités suivantes :
En ce qui concerne les compétences techniques ou hard skills, elles vont être aussi variées, mais vont plutôt dépendre de vos savoirs liés à la matière enseignée, ou seront généralistes pour les professeurs des écoles.
Pour celles et ceux qui aiment les sciences dures et sont curieux de découvrir les évolutions techniques de notre société, voici quelques idées de reconversion possible :
Chez Jedha, on propose plusieurs formations pour se former en quelques mois à ces métiers de la tech. A temps plein ou temps partiel, en présentiel ou à distance, on propose différents formats ludiques, avec de la mise en pratique immédiate, qui s’adaptent à vos besoins pour vous aider à vous reconvertir en data analyse, en cybersécurité, ou en data science !
Le format à temps partiel est particulièrement adapté aux enseignants qui souhaitent se reconvertir. En effet, il nécessite de pouvoir étudier 10h par semaine, ce qui est compatible avec un métier d’enseignant.
Quand on est professeur de sciences humaines, de français ou de langues, il est possible de se reconvertir dans le privé dans les métiers suivants :
Les professeurs des écoles ont la particularité d’accompagner un public en bas âge. Les reconversions possibles sont :
Il a été longtemps plus difficile pour les fonctionnaires que pour les salariés du privé d’envisager une reconversion. En effet, en tant que professeur, renoncer au statut de fonctionnaire garantissant la sécurité de l’emploi a pour conséquence de devoir démissionner et donc de ne pas pouvoir toucher le chômage.
Cependant, des aménagements du statut et de nouveaux dispositifs permettent d’envisager une bifurcation dans votre carrière. On les liste ici :
C’est quoi ? La mise en disponibilité est une période pendant laquelle un professeur titulaire arrête d’exercer son activité. Il n’est donc temporairement plus rattaché à son administration, il ne touche plus de rémunération, et ne bénéficie plus de ses droits à la retraite ou d’avancement pour une période donnée. A la fin de la période donnée, le professeur retrouve son poste.
Comment en bénéficier ? Il existe trois types de disponibilités : d’office, de droit et sous réserves des nécessités de service. C’est la dernière qui correspond le mieux à l’objectif d’une reconversion : il est possible de faire la demande d’une disponibilité pour convenances personnelles, valable 5 ans et renouvelable une fois (10 ans au total de disponibilité possible). Celle-ci doit être acceptée par son rectorat de référence, qui peut donc refuser pour des raisons de continuité de service public.
À qui cela s’adresse ? La mise en disponibilité est un dispositif intéressant pour celles et ceux qui souhaitent tenter leur chance dans le privé et ont déjà identifié un poste, mais ne sont pas certains de vouloir quitter définitivement l’éducation nationale. Cela permet d’exercer un temps ailleurs, ou de se former, et de déterminer si l’on souhaite poursuivre ou non dans la voie choisie.
C’est quoi ? Le détachement est un dispositif permettant d’accéder à un emploi dans la fonction publique dans une autre administration, ou à certains emplois du secteur privé qui sont référencés, tout en gardant son statut de fonctionnaire titulaire dans son administration d’origine.
Le professionnel en détachement touche la rémunération en lien avec son nouvel emploi mais continue à évoluer (droits d’avancement) dans son administration d’origine. Le détachement peut durer 5 ans maximum, à la suite de quoi il est possible de réintégrer son administration d’origine, ou de demander à être rattachée à l’administration d’accueil.
Comment en bénéficier ? Il faut rédiger une demande de détachement au Ministère de l'Éducation nationale. L’organisme d’accueil (administration ou secteur privé référencé) doit également formuler une proposition écrite de détachement avec tous les détails du poste. C’est l’administration centrale, après avis du rectorat, qui validera votre demande.
À qui cela s’adresse ? Le détachement est pertinent si vous avez identifié un poste qui vous plaît dans une autre administration, ou bien sur un poste dans le secteur privé accepté par le dispositif. Par exemple, il est possible de partir à l’étranger travailler en ambassade ou enseigner en collège-lycée français en détachement.
C’est quoi ? Le cumul d’activité est un moyen pour un enseignant d’exercer son activité principale, celle de professeur, et une activité secondaire dite “accessoire”. C’est un régime dérogatoire qui comporte trois cas de figure : soit vous souhaitez gérer le patrimoine familial ou produire des “oeuvres de l’esprit” (aka écrire un livre), dans ce cas vous n’avez rien à déclarer ; soit vous voulez déclarer l’exercice d’une activité privée que vous meniez avant de devenir enseignant, ce qui est possible pendant deux ans avec une simple déclaration, soit vous voulez demander un temps partiel pour exercer une autre activité accessoire, ce qui nécessite une autorisation préalable.
Comment en bénéficier ? Pour obtenir cette autorisation, il faut d’abord en discuter avec votre chef d’établissement pour obtenir son avis favorable, puis envoyer une demande administrative à votre rectorat. Celui-ci peut cependant refuser pour continuité de service, ou s’il considère que la personne négligerait ses missions au profit de son autre activité. Il faut donc démontrer que l’administration a tout intérêt à vous dire oui !
À qui cela s’adresse ? Le cumul d’activité correspond parfaitement à celles et ceux qui cherchent à compléter leurs revenus. Les cas les plus courants concernent des enseignants qui vont faire de la formation dans des structures privées, ou bien faire des vacations dans l’enseignement supérieur. C’est aussi un bon moyen d’amorcer une reconversion en testant une autre activité, mais dans ce cas vous serez dépendants de la bienveillance de votre administration référente !
C’est quoi ? La rupture conventionnelle est un accord entre l’employeur et son salarié sur une fin de contrat qui se conclut par la signature d’une convention, et permet au salarié de toucher une prime de fin de contrat et de toucher le chômage. Depuis 2020, il est désormais possible pour les enseignants de demander une rupture conventionnelle. Cela semble donc être la meilleure option, mais c’est plus compliqué que cela en a l’air !
Comment en bénéficier ? Pour obtenir une rupture conventionnelle, il faut envoyer une demande en recommandé à votre administration de référence. Celle-ci doit ensuite vous convoquer pour un entretien préalable, où il va falloir argumenter pourquoi vous souhaitez quitter l’éducation nationale. Il est préférable d’avoir un projet de reconversion sérieux et développé à présenter, pour espérer obtenir le Graal. Après cet entretien, il faut attendre le verdict. Dans les faits, très peu d’enseignants parviennent à obtenir une rupture conventionnelle, car une fois encore, l’administration peut refuser pour nécessité de service.
À qui cela s’adresse ? Tenter d’obtenir une rupture conventionnelle de l’éducation nationale correspond à celles et ceux qui ont déjà bien avancé dans leur projet de reconversion, et qui sont prêts à négocier durement. Si vous êtes épuisés, en situation de burn out, ou que vous ne savez pas quoi faire pour la suite, ce n’est peut être pas pour vous.
C’est quoi ? Le Congé de Formation professionnelle est un congé de trois ans maximum qu’un professeur titulaire peut prendre tout au long de sa carrière pour suivre une formation. Il doit cependant être en poste depuis trois ans minimum. Le congé peut être utilisé en une seule fois, ou bien réparti tout au long de sa vie active. Vous pouvez alors toucher une indemnité équivalente à 85% de votre traitement de référence, pendant les douze premiers mois du CFP.
Comment en bénéficier ? Vous devez faire la demande à votre administration de référence après discussion avec votre chef d’établissement. Une fois le CFP validé, vous devez faire suivre à l’administration une attestation de présence effective au stage suivi. Enfin, vous devez vous engager à rester dans l’administration le triple de temps qu’a duré votre formation.
À qui cela s’adresse ? Le CFP est très apprécié des professeurs qui préparent l’agrégation. Mais c’est aussi un moyen de se former pour se reconvertir !
Si aucune des aides mentionnées ci-dessus ne semble répondre à vos besoins ou si vous cherchez des alternatives plus flexibles, sachez qu'il existe d'autres solutions pour vous former sans compromettre votre salaire.
C’est quoi ? Le bilan de compétences est un dispositif public d’orientation professionnelle, qui permet de faire le point sur sa carrière. Manque de sens, environnement de travail inadapté, erreur d'orientation… Quelles que soient les causes de l’insatisfaction professionnelle, le bilan de compétences permet de faire le point sereinement et de construire un projet plus aligné avec ses aspirations.
Comment en bénéficier ? Effectué sur le temps de travail, le bilan doit s'inscrire dans le cadre de la formation continue des personnels de l’éducation nationale ou nécessiter une demande de congés de formation professionnelle (CFP) auprès de votre administration. Il est aussi possible de le réaliser hors du temps de travail, sans conditions spécifiques. Concernant le financement, le bilan de compétences peut être financé par le CPF (après en avoir fait la demande auprès de votre supérieur hiérarchique), ou pris en charge par votre employeur.
Des organismes comme Chance proposent des bilans de compétences personnalisés sur 12 semaines, finançables par le CPF. Chance a accompagné plus de 20 000 personnes dans la concrétisation de leur projet professionnel.
À qui cela s’adresse ? Tout le monde peut faire un bilan de compétences, y compris les membres de l’éducation nationale. Dans la fonction publique d’état, vous pouvez prétendre à un bilan de compétences tous les 5 ans.
Sur le web, vous trouverez de nombreux récits d’enseignants ayant quitté l’éduc nat et opéré une reconversion professionnelle ! Ces témoignages sont accessibles sous forme d’articles ou d'interviews vidéo (voir la vidéo au-dessus) :
Il est également possible de discuter avec des profs ayant changé de voie sur des groupes facebooks comme La Reconversion Enseignante ou Reconversion des enseignants et fonctionnaires.
Que vous soyez jeune prof désillusionné, ou enseignant expérimenté lassé du métier, vous avez désormais la preuve qu’il est possible de quitter l’éducation nationale pour se reconvertir !
Et si vous êtes intéressés par les métiers de la tech et que vous voulez en savoir plus sur nos formations, Jedha organise chaque semaine des portes ouvertes en ligne. Vous pouvez également télécharger notre syllabus pour en savoir plus sur nos formations en Data et en Cybersécurité.
Plusieurs solutions se présentent à vous dans ce cas de figure : vous pouvez opter pour une reconversion dans la fonction publique sur des postes administratifs, ou quitter l’éducation nationale et vous reconvertir dans le privé. Pour ce faire, vous avez le choix : négocier une rupture conventionnelle, prendre un congé formation professionnelle pour vous former, ou démissionner.
Quitter l’éducation nationale en cours d’année n’est pas évident car vous serez toujours dépendants de l’accord de votre administration de référence. Vous pouvez demander de partir en mise à disposition, démissionner, ou demander une rupture conventionnelle, mais cela pourra vous être refusé. Une autre option que l’on ne vous recommande pas est l’abandon de poste.