Le cyberharcèlement est une menace grandissante en France et en Europe, touchant particulièrement les jeunes en milieu scolaire. En 2023, plus de 60 % des jeunes et 40 % des adultes ont été victimes d’au moins une forme de cyberharcèlement :
En France, 23 % des enfants ont été confrontés au cyberharcèlement en 2024, contre 18 % en 2023, avec une forte augmentation chez les lycéens (29 % en 2024).
58 % des victimes déclarent avoir perdu confiance en eux, et 29 % ont pensé au suicide, illustrant les conséquences dramatiques de ces actes.
Les plateformes comme WhatsApp et les réseaux sociaux sont les principaux canaux, avec 44 % des enfants harcelés via WhatsApp.
Les motivations des auteurs incluent la vengeance (35 %), l’amusement (36 %) ou la pression sociale (34 %).
Le cyberharcèlement touche un nombre croissant de personnes chaque année, avec des signalements atteignant des records sur les plateformes dédiées. En 2023, plus de 60 % des jeunes et 40 % des adultes ont été victimes d’au moins une forme de cyberharcèlement :
Depuis 2015, la plateforme PHAROS enregistre une moyenne annuelle de 18 107 signalements dans la catégorie « discriminations » : → Avec un pic de 26 000 signalements en 2015, année marquée par les attentats en France. → En 2020, un second pic de 23 500 signalements a été enregistré, lié à la crise sanitaire et à l’usage accru d’Internet pendant la pandémie de COVID-19. → En 2023, PHAROS a recensé 19 800 signalements, confirmant la persistance de cette menace en ligne.
Sur Cybermalveillance.gouv.fr, le cyberharcèlement représentait 4,2 % des recherches d’assistance en 2024, soit une augmentation de 23 % par rapport à 2022. Il s’est positionné à la 6e place des demandes liées au cybercrime, derrière des cyberattaques comme le phishing.
24 % des familles ont été confrontées au cyberharcèlement en 2023.
Parmi les jeunes victimes en 2023, 61 % ont été harcelés à cause de leur apparence.
Chiffres du cyber-harcèlement chez les jeunes
Le milieu scolaire est l’endroit où le cyberharcèlement est le plus présent. En Europe, 15 % des adolescents ont été victimes de cyberharcèlement en 2022, un chiffre en augmentation par rapport à 2018 :
En France, 23 % des enfants ont été confrontés au cyberharcèlement au moins une fois en 2024, contre 18 % en 2023 : → 20 % des élèves en primaire (13 % en 2023). → 22 % des collégiens (19 % en 2023). → 29 % des lycéens (21 % en 2023). → Les filles sont particulièrement touchées, avec 26 % d’entre elles victimes de cyberharcèlement.
5 % des écoliers déclarent recevoir "souvent" ou "très souvent" des messages insultants ou menaçants via téléphone, réseaux sociaux ou plateformes de jeux en ligne.
5 % des écoliers rapportent que des photos ou messages circulent sur eux sans leur accord, un chiffre atteignant 16 % en incluant ceux qui répondent "parfois".
Les élèves victimes de nombreuses atteintes (8 ou plus) subissent souvent ces actes de la part des mêmes personnes.
Conséquences sur les victimes de cyberharcèlement à l’école
En 2024, ⅓ des enfants français considèrent la souffrance liée au cyberharcèlement comme extrême :
58 % des victimes déclarent avoir perdu confiance en eux.
57 % rencontrent des difficultés scolaires ou dans leurs études.
43 % ressentent le besoin de se venger en reproduisant ces comportements.
29 % ont pensé au suicide.
Motivations des auteurs de cyber harcèlement à l’école
En Europe, 12 % des adolescents déclarent s’être livrés à du cyberharcèlement en 2022, soit 1 sur 8 :
Les garçons sont plus susceptibles d’être auteurs de cyberharcèlement (14 % contre 9 % pour les filles).
En France, 6 % des enfants reconnaissent avoir été auteurs ou participants à du cyberharcèlement, même involontairement.
Les principales motivations derrière ces actes incluent :
35 % agissent pour se venger.
36 % pour rigoler.
34 % pour faire comme les autres.
Malgré une prise de conscience, avec 77 % des auteurs déclarant comprendre les conséquences de leurs actes, 58 % d’entre eux ont récidivé.
Les parents et la sensibilisation des enfants au cyberharcèlement
En 2024, les parents expriment des préoccupations croissantes concernant les risques en ligne pour leurs enfants :
70 % estiment que leurs enfants courent des risques en ligne, comme le harcèlement, les mauvaises rencontres ou les insultes.
71 % ne savent pas précisément ce que font leurs enfants en ligne.
93 % reconnaissent les impacts d’Internet et des réseaux sociaux sur le comportement de leurs enfants.
Seuls 2 % des collégiens et lycéens ont déjà contacté ou envisagent de contacter le numéro 3018, bien que ce chiffre atteint 11 % chez les collégiens et 10 % chez les lycéens ayant subi plusieurs atteintes. La connaissance du numéro est plus faible chez les écoliers (30 %) que chez les collégiens et lycéens (50 %).
Plateformes les plus concernées par le cyber-harcèlement
Depuis 2018, les réseaux sociaux sont les plateformes les plus concernées par le harcèlement en ligne en Europe :
En France, en 2024, 44 % des enfants cyberharcelés le sont via WhatsApp et 38 % sur les réseaux sociaux.
En 2022, plus de 8 % des vidéos retirées de YouTube contenaient du contenu jugé comme du "harcèlement" envers une personne.
En 2019, Twitter était la plateforme avec le plus de témoignages LGBTphobes en France.
95 % des créateurs de contenu rapportent avoir subi des actes de harcèlement ou de haine dans le monde.
Cyberharcèlement et sexisme en ligne
Le cyberharcèlement touche particulièrement les femmes en France, notamment dans certains espaces numériques :
En 2023, plus d’un tiers des joueuses ont été victimes d'insultes et d’injures sexistes de la part d'autres gamers.
Toujours en 2023, 53 % des femmes dans le milieu du gaming ont été victimes ou témoins de sexisme.
Sur les plateformes de rencontre en 2021 : → 40 % à 60 % des femmes ont expérimenté du harcèlement en ligne, selon leur tranche d’âge. → 60 % des femmes âgées de 30 à 39 ans ont été harcelées au moins une fois.
Chiffres sur la fuite de données personnelles et le revenge porn
Le revenge porn, une pratique illégale et grave, continue de toucher un grand nombre de Français, notamment les jeunes :
Près de 4 hommes sur 10 (38 %) ont envoyé des photos intimes de leur ex à d’autres personnes, contre 14 % des femmes.
Un quart des Français âgés de 18 à 30 ans ont déjà vu passer au moins une fois des photos ou vidéos de revenge porn, et 16 % en ont vu plusieurs fois.
Fuite de photos intimes :
En 2021, près de 10 % des Français ont été victimes de la publication en ligne de leurs photos intimes ou dégradantes sans autorisation.
Parmi eux, 5 % ont subi cette expérience à plusieurs reprises.
Julien occupe le poste de SEO & Growth Manager chez Jedha depuis Mexico. Sa mission est de créer et d'orchestrer du contenu pour la communauté Jedha, de simplifier les processus et de dénicher de nouvelles opportunités, tant pour Jedha que pour ses étudiants, en exploitant sa maîtrise du digital.
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