Défacement de Site Web : définition, exemples et protection
Découvrez comment les hackers utilisent le défacement de site web pour pirater votre site, et apprenez à vous protéger de cet acte de cybervandalisme.
Le phishing, ou hameçonnage, est aujourd’hui l’une des cyberattaques les plus répandues, et menace aussi bien les entreprises que les particuliers. Derrière ce terme se cache une technique d’ingénierie sociale d’apparence redoutablement simple, mais pourtant diablement efficace : les hackers vous envoient des mail ou des SMS frauduleux, dans lesquels ils usurpent l’identité de tiers de confiance pour vous pousser à tomber dans le piège.
Dans cet article, vous comprendrez comment fonctionne le phishing et apprendrez à reconnaître l’hameçonnage pour mieux vous en protéger. Bonne lecture !
Le phishing, ou hameçonnage en français, est une technique d’arnaque visant à dérober vos données personnelles (coordonnées bancaires, identifiants de connexion, mots de passe…) ou à installer un logiciel malveillant sur votre ordinateur. Pour cela, les cybercriminels créent un leurre dans lequel ils tentent de se faire passer pour un tiers de confiance (votre banque, un service administratif, une plateforme à laquelle vous êtes abonné, ou même votre employeur). L’objectif de ce leurre est simple : vous pousser à cliquer sur un lien malveillant, à divulguer vos données personnelles ou encore à télécharger une pièce jointe infectée.
Les hackers utilisent des vecteurs variés pour propager leurs attaques : emails, mais aussi SMS, appels téléphoniques, voire même messages sur les réseaux sociaux.
Mais comment parviennent-ils à être convaincants ? Pour cela, il faut comprendre que le phishing appartient à la catégorie des cyberattaques par ingénierie sociale. Les hackers exploitent la psychologie humaine pour gagner votre confiance ou susciter un sentiment d’urgence. Leur but ? Exploiter vos réflexes émotionnels pour vous faire tomber dans leur piège.
Le phishing a commencé à vraiment se développer dès lors qu’Internet est devenu accessible au grand public dans les années 1990. Les premières attaques ciblaient alors AOL, une plateforme incontournable à l’époque. Les pirates se faisaient passer pour ses administrateurs, et envoyaient des messages à ses utilisateurs en prétendant devoir vérifier les informations de leur compte. La cybersécurité émergeant à peine, leurs victimes tombaient facilement dans le piège et partageaient leurs véritables informations sans se poser de questions.
Depuis, les techniques de spoofing, utilisées dans l’hameçonnage, n’ont cessé d’évoluer : usurpation d’identité, faux sites web qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux originaux, messages de plus en plus personnalisés… Résultat : le phishing est aujourd’hui l’une des cyberattaques les plus populaires, et touche aussi bien les professionnels que les particuliers.
Oui, l’hameçonnage représente un danger réel, aussi bien pour les organisations que pour les utilisateurs lambda d’Internet, et les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Et s’il est si répandu, c’est justement parce que le phishing peut causer beaucoup de dégâts. Les hackers peuvent ainsi utiliser cette technique pour usurper votre identité, vous extorquer de l’argent, lancer des cyberattaques de grande ampleur, ou dérober des données comme le groupe de hackers ShinyHunters a pu le faire.
Pour mieux manipuler leurs victimes et les faire tomber dans le piège, les cybercriminels recourent à plusieurs techniques d’ingénierie sociale :
Les attaques par phishing peuvent avoir des répercussions graves, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises :
Une attaque par phishing se déroule généralement en quatre étapes :
Avec le temps, le phishing s’est diversifié, et aujourd’hui l’hameçonnage peut prendre une multitude de formes :
Prenons quelques exemples concrets de campagnes de phishing pour que vous puissiez y voir plus clair.
Vous recevez un email qui semble provenir de votre banque vous demandant de confirmer vos informations personnelles en cliquant sur un lien. Le problème ? Si le site sur lequel vous atterrissez ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de votre établissement bancaire, il s’agit en fait d’une copie gérée par des pirates, qui auront un accès direct à vos données personnelles si vous les indiquez.
Un beau matin, vous recevez un SMS vous indiquant qu’un livreur a essayé de vous livrer un colis alors que vous n’étiez pas disponible, et on vous invite désormais à cliquer sur un lien pour reprogrammer la livraison. Si vous n’attendez rien, vous flairez rapidement l’arnaque. Mais si vous avez effectivement commandé quelque chose, vous risquez de tomber dans le piège. Le problème, c’est que le lien sur lequel ce SMS vous demande de cliquer est en fait un lien d’hameçonnage !
Votre téléphone sonne, vous répondez. À l’autre bout du fil, quelqu’un qui se présente comme votre conseiller bancaire vous appelle pour vérifier une activité suspecte sur votre compte. Le problème ? Pour ce faire, vous devez lui partager les identifiants de votre compte. Et certains, persuadés d’être en ligne avec un tiers de confiance, le font.
Avec le développement des intelligences artificielles vocales qui peuvent imiter presque n’importe quelle voix, le vishing devient encore plus dangereux, car vous ne pouvez plus que compter sur votre bon sens pour déceler l’arnaque.
Face à des cybercriminels toujours plus ingénieux, le meilleur moyen de protection est de savoir identifier une attaque par phishing. Avant de faire quoi que ce soit face à une communication suspecte, posez-vous les questions suivantes :
✔️ Avez-vous reçu un message de votre antivirus ou de votre filtre anti-spam pour vous signaler que ce mail est suspect ?
✔️ Connaissez-vous l’adresse ou le numéro de l’expéditeur ?
✔️ L’adresse mail correspond-elle exactement à celle d’une entité officielle ? Méfiez-vous en particulier des domaines similaires mais légèrement différents (un .com à la place de .fr, amaz0n.com à la place de amazon.com…). ✔️ Êtes-vous client de l’entreprise qui vous envoie ce mail, ou lui avez-vous personnellement partagé votre adresse mail ou votre numéro de téléphone ?
✔️ Le contenu du message est-il alarmiste, ou joue-t-il sur vos émotions ?
✔️ Le message est-il personnalisé, ou pourrait-il avoir été envoyé en masse à des centaines de personnes ?
✔️ Y a-t-il des fautes ou des incohérences ?
✔️ Le design du mail est-il soigné ou fait-il amateur ?
✔️ Les demandes vous paraissent-elles inhabituelles ? Par exemple, vous demande-t-on vos coordonnées bancaires, ou des mots de passe d’accès ?
✔️ Essaie-t-on de vous convaincre à tout prix de cliquer sur le lien ou de télécharger la pièce jointe ?
Si vous répondez oui ne serait-ce qu’à une seule de ces questions, il y a de grandes chances que vous soyez en fait victime d’une tentative de phishing.
Certaines bonnes pratiques vous aideront à vous protéger des cyberattaques par phishing :
Si le phishing est l’une des cybermenaces les plus répandues, il est malheureusement loin d’être la seule. Les entreprises doivent ainsi redoubler de vigilance pour se protéger de la cybercriminalité, et nombreuses sont d’ailleurs celles à rechercher des professionnels compétents pour les y aider. Si vous voulez changer de voie et que ces enjeux vous intéressent, pourquoi ne vous reconvertiriez-vous pas dans la cybersécurité ?
Mais pour être le plus utile possible aux entreprises, vous devrez d’abord vous former. Chez Jedha, nous vous proposons justement des formations complètes, et qui s’adaptent à votre niveau de départ :
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Pas forcément. Votre banque a l’obligation de vous rembourser en cas de fraude sur Internet, si et seulement si l’escroquerie n’a pas été permise par une négligence grave de votre part. Pour augmenter vos chances d’être remboursé en cas de phishing, vous avez ainsi intérêt à souscrire à une assurance cyber risques.
Prenons un exemple concret. Vous recevez un SMS frauduleux prétendant provenir de votre banque, vous demandant de confirmer une transaction via un lien. Si vous cliquez et entrez vos informations sensibles sans vérifier l'authenticité du message, votre banque peut considérer que vous n’avez pas respecté les règles de vigilance. En revanche, si vos données sont piratées à votre insu, ou que la fraude était difficile à débusquer, vous serez généralement remboursé.