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Les outils d’intelligence artificielle se multiplient et transforment déjà notre quotidien. Mais doit-on vraiment tout leur autoriser ? Pour y répondre, l’Union européenne a adopté l’AI Act, la première loi au monde qui vise à encadrer l’usage de l’IA.
Son ambition : rendre l’intelligence artificielle plus fiable et plus éthique. Le but ? Que citoyens comme entreprises puissent en tirer parti, sans en subir les dérives.
Dans cet article, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur l’Artificial Intelligence Act : son contenu, son calendrier de mise en application et ses conséquences concrètes.
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Le règlement européen sur l’intelligence artificielle, aussi appelé Artificial Intelligence Act ou AI Act, est le premier cadre législatif complet dédié à l’IA. Son objectif ? Encadrer l’usage de l’IA afin de le rendre plus sûr, plus éthique, plus transparent et surtout, aligné avec les valeurs européennes.
Ce texte est une réponse directe aux inquiétudes liées à l’émergence et à la popularisation des modèles comme ChatGPT, à leurs biais algorithmiques, ou encore à l’usage croissant de la reconnaissance faciale qui repose en grande partie sur l’IA.
Concrètement, l’AI Act classe les systèmes d’IA selon leur niveau de risque et impose des obligations adaptées à chaque cas.
Loin de vouloir freiner l’innovation, ce règlement européen ambitionne au contraire de nous aider à avoir confiance en l’intelligence artificielle afin de favoriser son adoption en Europe. Mais pour éviter tout dérapage, il était essentiel de poser un cadre clair.
Rome ne s’est pas faite en un jour, et pour l’IA Act, c’est la même chose. En discussion depuis 2020, il aura fallu plusieurs années pour aboutir à ce règlement, et il en faudra encore quelques unes pour qu’il soit correctement appliqué dans tous les États membres de l’UE. Voici les dates clés à retenir :
Comme vous avez pu le constater, certaines mesures prévues par ce règlement sur l’IA sont ainsi déjà effectives :
L’IA Act en Europe ne concerne pas que les géants de la tech. Il vise tous les acteurs qui développent, utilisent ou diffusent des systèmes d’intelligence artificielle, que ce soit en Europe ou à l’international. Sont notamment dans le viseur :
En résumé : si vous concevez, diffusez ou utilisez une IA à des fins professionnelles dans l’UE, vous êtes concerné.
L’Artificial Intelligence Act repose sur un principe fondamental : plus l’IA est risquée, plus elle doit être encadrée. Le règlement proposait au départ 4 niveaux de risques pour classer les intelligences artificielles des plus dangereuses (qui sont interdites dans l’UE) aux plus inoffensives. En 2023 est venu s’ajouter un cinquième niveau, spécifique aux IA à usage général, souvent accessibles au grand public.
Ce niveau définit la zone rouge de l’IA. Ici, on retrouve les systèmes considérés comme incompatibles avec les droits fondamentaux et les valeurs défendues par l’UE. Cela concerne notamment :
À de très rares exceptions près, ces technologies sont ainsi interdites sur le sol européen. Leur utilisation peut néanmoins être autorisée dans des circonstances bien précises, par exemple dans le cadre d’enquêtes pénales graves, pour retrouver des personnes disparues, ou pour prévenir une menace imminente à la sécurité publique. Mais même dans ces cas, leur usage doit être strictement encadré, temporaire, et validé par une autorité judiciaire ou administrative compétente.
En dehors de ces situations exceptionnelles, ces systèmes sont ainsi totalement proscrits dans l’Union européenne.
Les IA à haut risque ne sont pas interdites, mais leur usage est rigoureusement encadré. Cela concerne les systèmes utilisés dans des domaines sensibles comme la santé, la justice, l’éducation, l’emploi ou encore la sécurité, tels que :
Les intelligences artificielles concernées doivent ainsi :
Face à la montée en puissance des IA génératives comme ChatGPT, l’UE a dû prévoir une catégorie spécifique dans l’intelligence artificielle Act : les GPAI (General-Purpose Artificial Intelligence). Ces modèles sont par exemple capables de générer du texte, des vidéos, des images ou même du code, et peuvent avoir une multitude d’applications.
Problème : du fait de leur polyvalence, il est très facile de les détourner pour fabriquer de faux contenus, manipuler l’opinion ou encore diffuser des deepfakes. À cela s’ajoutent d’autres problèmes éthiques, comme le respect du droit d’auteur ou encore l’impact environnemental de ces technologies accessibles au grand public.
L’AI Act considère ainsi que si elles ne sont pas dangereuses par nature, ces technologies peuvent avoir un fort impact systémique. En conséquence, ces types d’IA sont soumis à des règles strictes :
C’est notamment pour cette raison que certaines fonctions de ChatGPT, comme Sora, prennent plus de temps à arriver en Europe.
Le risque limité concerne notamment les IA que vous utilisez tous les jours, parfois sans le savoir, mais qui peuvent vous induire en erreur si elles ne sont pas bien encadrées. Cela inclut notamment les IA génératives comme ChatGPT ou Midjourney, qui peuvent avoir tendance à halluciner certaines réponses.
Ces technologies ne sont pas interdites, ni même particulièrement restreintes. En revanche, elles doivent jouer cartes sur table et faire preuve de transparence :
Enfin, à l’autre bout du spectre, vous trouvez les systèmes d’IA à risque minimal, considérés comme étant sans danger, ou presque. De nombreux outils que vous utilisez au quotidien (filtres anti-spam, suggestions de films, moteurs de recommandation, ou encore assistants virtuels) intègrent ce type d’IA.
Ces systèmes ne sont soumis à aucune obligation spécifique. Ils ne nécessitent ni évaluation, ni déclaration, ni contrôle particulier. En revanche, les fournisseurs sont encouragés à suivre des codes de bonne conduite, notamment en matière d’accessibilité ou d’impact environnemental.
Alors que l’intelligence artificielle se fait une place dans tous les pans de notre société, l’Union européenne a voulu poser un cadre clair pour éviter les dérives. De manière plus concrète, cette loi sur l’IA en Europe vise à :
L’Union européenne ne plaisante pas avec l’intelligence artificielle. Comme pour le RGPD en matière de protection des données personnelles, l’AI Act prévoit un régime de sanctions particulièrement sévère pour les acteurs qui ne respecteraient pas ses règles.
Le montant des amendes dépendra ainsi de la gravité du manquement :
Bon à savoir : le montant retenu sera toujours celui étant le plus élevé.
Des montants élevés, qui ne cherchent pas à pénaliser les acteurs de l’IA, mais à les encourager à développer des technologies plus éthiques.
Le principal avantage de l’AI Act, c’est qu’il valorise les modèles d’IA développés en Europe. Pourquoi ? Parce que leurs créateurs baignent dans les valeurs européennes, souvent depuis leur naissance. Il est ainsi presque naturel pour eux de créer des technologies qui les respectent, en témoigne l’IA française Mistral AI, qui pour faire preuve d’un maximum de transparence, a choisi d’être open source.
Ce nouveau cadre permet ainsi aux acteurs européens :
En bref : l’IA Act devrait permettre à l’UE de gagner en souveraineté, et de s’approprier une partie du juteux marché de l’intelligence artificielle.
Plus que de se contenter de poser des règles pour les entreprises, l’AI Act vise surtout à protéger les citoyens européens et les utilisateurs finaux de ces technologies. Sa mission : en finir avec les modèles IA opaques et les biais algorithmiques, ceci pour proposer des IA plus responsables, plus sûres, et surtout, qui respectent votre vie privée et vos droits fondamentaux.
En bref, l’idée derrière ce règlement était de poser un cadre qui vous aide à faire confiance à ces nouvelles technologies, tout en tirant l’IA vers le haut et en l’incitant à placer les débats sur l’intelligence artificielle au centre de son évolution.
Des figures comme Sam Altman (CEO d’OpenAI, la société derrière ChatGPT) ont publiquement exprimé leur inquiétude quant à l’AI Act. Leur principale crainte : qu’un cadre trop strict freine l’innovation, notamment lors des phases de recherche et développement.
Les critiques pointent notamment :
En bref : une régulation trop rigide pourrait rendre l’Europe moins attractive, et constituer un véritable frein à l’innovation sur le vieux continent.
Conséquence directe des restrictions imposées par l’AI Act, certaines technologies ne sont pas disponibles en Europe, ou mettent plus de temps à l’être, créant un décalage avec le reste du monde. Par exemple :
L’intelligence artificielle transforme nos vies, nos métiers et nos décisions. Mais pour en tirer le meilleur sans sombrer dans ses dérives, encore faut-il comprendre ses mécanismes et maîtriser ses usages. C’est justement pour ça que l’AI Act a été adopté.
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Le DMA (pour Digital Markets Act) est un règlement européen distinct de l’AI Act, qui vise à limiter les abus de position dominante des grandes plateformes numériques (qualifiées de « gatekeepers »). Il impose ainsi de faire preuve de plus de transparence et d’interopérabilité à des géants comme Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Microsoft ou encore Meta.
Pas encore. L’Europe est la première à adopter un cadre juridique aussi complet avec l’AI Act. D’autres pays, comme les États-Unis ou le Canada, travaillent sur des initiatives similaires, mais pour le moment, il n’existe aucun standard international unifié qui régulerait l’utilisation de l’IA dans le monde.
Oui. ChatGPT est classé comme IA à usage général, et doit donc respecter des règles strictes en matière de transparence, de documentation et de sécurité. Certaines fonctionnalités, comme Sora, ont d’ailleurs été retardées en Europe à cause de ces exigences.