Témoignage de Rebecca, alumni chez Jedha
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Vous hésitez à vous reconvertir dans le domaine de la Data ? Rebecca vous donne son avis et ses conseils sur notre formation Data Essentials. Les programmes de Jedha s’adaptent au niveau et objectifs de ses apprenants avec une offre de formation inédite.L’Essentials vise les débutants à suivre une formation de huit modules en l’espace de 2 semaines.
Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m'appelle Rebecca, et je vais vous expliquer mon parcours. J'ai effectué des études dans le domaine culturel et j'ai effectué pas mal de petits boulots. J'ai toujours travaillé pendant mes études, par exemple, j'ai souvent été vacataire en tant que guide. Je m'intéressais beaucoup à l'art en général, j'aime beaucoup la musique, la littérature, etc… Donc c'était assez naturel de continuer dans ce domaine, en effectuant une licence. Le problème, c’est que je ne savais plus vers quoi me diriger par la suite. Alors, j'ai décidé de faire une année de césure, où là, j'ai voulu améliorer mon anglais. De ce fait, je suis partie plusieurs mois en Angleterre, une expérience assez incroyable, c’était l'indépendance. L’année suivante, j'ai continué en Master par plaisir, sans but précis, ce qui était intéressant, car on avait le choix de sa recherche. À la fin de mes études, je cherchais du boulot et je suis tombée sur le Service civique pour les personnes en situation de handicap. C'était vraiment une très belle expérience. J'ai également travaillé pour des compagnies dans le secteur de la communication, la diffusion, ce qui a été une bonne expérience. C'était un environnement différent de ce que j’avais l’habitude, mais c’était très stimulant !
J'avais quand même cette frustration de me dire : “Je ne sais pas quoi faire de ma vie”. Même si j'aimais beaucoup l'art, je me sentais un peu frustré dans ce milieu-là, j'avais envie de voir d'autres horizons, ça fait plusieurs mois, voire des années, que je réfléchissais à me reconvertir.
Dans quel sens étais-tu frustrée ? C'était en lien avec tes missions ?
Disons que j'ai toujours été fascinée de comprendre le fonctionnement du monde, ainsi que la psychologie humaine... A contrario, dans l'art, on n'a pas toutes ces compréhensions. Après, c'est un débat. Les gens ne sont peut-être pas d'accord avec moi, mais je trouve que ce domaine est très subjectif, et ça me perturbait beaucoup. J'ai besoin d'avoir des règles, de savoir quand une certaine chose fonctionne ou pas, et de comprendre afin d'avoir des bases solides. Mine de rien, ça me fascinait d'écouter des gens me parler de la Data, et cela, même en n’ayant aucun cursus informatique. Surtout en ce qui concerne l’intelligence artificielle.
Tu voulais voir du concret, où il n'y a rien de subjectif ?
Ce sont des domaines qui peuvent être très intéressants, où la philosophie, l'éthique, ainsi que le droit, se mêlent.
Exactement, je souhaitais un domaine qui pouvait répondre concrètement à des problématiques, et notamment sur le domaine de la philosophie, en lien avec l'IA, de voir ce qu’est l'Homme et la machine.
Plus je m'intéressais à ce milieu-là, et plus j'étais fascinée.
À l’époque, il était impossible de m'imaginer me former dans le secteur de la Tech. Quand mes amis me parlaient de la Data, de leur métier, et de leurs problématiques, j'étais toujours curieuse et impressionnée.
Pourquoi tu pensais que c’était impossible ?
Selon moi, seuls les ingénieurs y avaient accès, ou les personnes ayant réalisées de longues études. Même le code, je m'y suis mise très tard, et quand j'ai commencé, j’ai eu un peu peur en voyant des gens effectuer des manipulations qui me paraissait compliquées, c'est un autre monde. C'était tout nouveau pour moi, et je pensais en être incapable.
Mais, petit à petit, j'ai rencontré des gens dans le secteur, j'ai me suis informé, j'ai été accompagné, et je me suis rendu compte qu'il y avait quelques formations, puisque justement, c'est un domaine qui recrute !
De prime abord, cela avait l'air compliqué. Des écoles ou formations demandaient beaucoup de diplômes, même dans les formations. Par exemple, il y avait des écoles qui demandaient un bac+3/+4.
Puis je suis tombée sur Jedha ! J’ai décidé qu’il serait super de me faire un premier avis sur la formation Data Essentials.
Parce que tu considères n'avoir aucun agrément ?
Disons que je ne suis pas très douée en informatique. Et même si je sais manier un ordinateur et utiliser mon téléphone, je n'étais pas fasciné au point de geeker toute seule dans ma chambre, c'était donc complètement nouveau. C'était très stimulant, et c'était génial de partir avec quelque chose de différent. Une sensation que je n'avais pas eue depuis mon départ à l’étranger.
Comment s'est passée la formation pour toi ?
L’Essentials est un format très concret
J'étais sur un petit nuage pendant les deux semaines de ma formation Data Essentials. Je n'ai aucun point négatif, les profs étaient fantastiques. L’Essentials est un format très concret : la théorie le matin reste très intense, mais hyper intéressante, puis l'après-midi on passe à la mise en pratique. Pour ma part, j'apprends mieux en pratiquant.
C'est plus de la curiosité intellectuelle qui te motivait pour la formation Data Essentials ?
En fait, j'aimerais beaucoup me professionnaliser dans le domaine. Comme j'avais l'envie de me reconvertir, et de quitter le domaine de la Culture, j’admets avoir eu des aprioris, j’avais le cliché qu’il fallait obligatoirement être bon en maths, ou en informatique pour prétendre intégrer ce milieu. Alors, j’ai pris la décision d’apprendre quelques bases. C’est d’ailleurs unes des raisons pour laquelle j’ai apprécié votre formation pour débutant, ayant des bases ou non, l’Essentials est très accessible.
J’ai étudié des sujets seule. Par exemple, le code python que je connaissais un peu, a contrario du Machine Learning, dont je n’avais aucune connaissance. Ça m'a donné l’envie de continuer à me former. J’ai longtemps hésité sur la légitimité de ma reconversion, avec l’idée de “compétition”, et le fait que certain auront probablement un meilleur parcours que moi.
Dans tous les cas, la curiosité intellectuelle est là, avec l'idée de continuer mon apprentissage avec la formation Data Fullstack chez Jedha, afin de prétendre à une activité plus large.
C'était quoi ta journée type ?
J'aimais bien arriver en avance. Ce n'était pas toujours le cas, mais j’aimais avoir les liens zoom, regarder les modules du jour, car grâce à la plateforme JULIE, on connaît exactement le déroulé de notre journée, ainsi que la formation dans sa globalité. Ensuite, nous avions la théorie, on étudiait un chapitre. Guillaume, le professeur, nous faisait un partage de connexion avec les écrans pour qu'on puisse mieux visualiser le sujet. Pour la pause déjeuner, on avait une petite heure, on pouvait manger tous ensemble, à l'extérieur…
L’après-midi, nous avions la mise en pratique, généralement jusqu'à 16 h. Le gros plus, c’est qu’on pouvait rester plus longtemps, après la fin des cours, afin d’étudier de notre côté !
Je pouvais poser des questions aux Guillaumes (nos TA), qui restaient pour ceux qui ont des questions, une aide très précieuse. Ils nous aident à installer les logiciels nécessaires, et ils sont présents en cas de problème. Quant à la plateforme JULIE, c'est très facile d'accès et puis on a tous les mêmes outils, il n’y a vraiment rien à redire.
Tu as apprécié l'ambiance de la promo, et l’intensité de la formation ?
Oui, c'était intense, mais dans le bon sens du terme. De nature un peu angoissée, j’étais un peu stressée à l’idée de me lancer, j'avais peur d’échouer. Je suis un peu timide et pas forcément très à l'aise socialement. Chez Jedha, j’ai découvert une équipe et des professeurs bienveillants. Il a été très facile de m'intégrer.
Comment as-tu outrepassé ta timidité ?
Et bien, je pense que c’est grâce à notre curiosité intellectuelle, ainsi qu’aux difficultés communes à tous les élèves, qui nous aide à briser la glace. Des fois, il m’arrive d’être très timide et je n’ose parler à personne, mais quand on a du mal sur un problème et qu'on a un voisin compréhensif, ça crée de la complicité, et c'est l’un des gros avantages de l'apprentissage. On ne vient pas tous du même milieu, on n’a pas tout le même âge, et pourtant il y avait vraiment une bonne ambiance !
Avec l'équipe également, elle nous aide beaucoup. On sent la bienveillance. Il y a un côté camaraderie et tout le monde est très sociable.
Une formation en présentiel, c'est ce que tu souhaitais absolument ?
Oui, oui, oui ! J'avoue que le distanciel me faisait un peu peur, parce que je n'avais aucune idée du déroulement de l’apprentissage chez Jedha. J’étais très contente d'être en présentiel. C’était super d'avoir les deux Pierres et Guillaume (TA de Jedha). Pour les élèves en distanciel, le format était intéressant. Par exemple, on est en contact via le partage d'écran et notre “classe” directement sur le Discord. S'ils avaient besoin d'aide, ils n’avaient qu’à demander, l’équipe est très réactive, il n’y a aucun problème pour les élèves à distance. D'ailleurs, je crois qu'il n'y a pas beaucoup de formation qui propose leurs formations en présentiel, donc c’est l’avantage de Jedha.
Tu disais que c'était assez intensif ?
Oui, on apprend beaucoup de choses en peu de temps, car c’est le principe de la formation, mais c'est un rythme que je trouve très stimulant. À vrai dire, le fait que ce soit 10h - 16h, et nous avons ensuite 2h de digestion pour 17h-18h, c'est intense, mais ça va, je ne me suis pas sentie dépassée.
Alors certes intense, mais largement tenable.
Comment as-tu connu Jedha ?
Je cherchais des formations, et j’ai trouvé plusieurs choses. Pour l’anecdote, c'est mon copain qui a trouvé Jedha. Vous aviez le packaging, le fait qu'il y ait une formation Essentials pour débutant, qui propose d’avoir un avant-goût. Ça m'a vraiment rassuré. De plus, j’ai lu tous les très bons commentaires, et ça m'a aussi aidé.
Le fait qu'il y ait la plateforme JULIE, accessible à vie, etc. En faisant la comparaison, je voyais qu'il y avait des points positifs pour Jedha. Voir que vous donniez la chance à des débutants, ça a fait toute la différence.
Cette question de légitimité que tu avais au début, tu l'as toujours ?
Oui, et je pense que je l'aurai toujours. Tant que je ne suis pas dans le concret, c'est sûr que je l'aurai. Après, j'imagine que c'est un sentiment qui partira avec le temps et l'expérience. Mais je ne connais pas encore mes limites, je ne sais pas réellement ce dont je suis capable. Ça sera mieux une fois que j’aurai la formation.
La barrière des maths, ça te faisait peur au début ?
“J'ai l'impression que le désir d'apprendre ou de découvrir est plus grande que la peur.”
Oui, j'adorais les maths quand j'étais au lycée, c'était ma matière préférée. Mais je n'étais pas en bac S, j'étais en bac ES, avec l'option maths, et il avait des aspects assez complexes. Mais en tout cas, j'avais toujours cet appétit pour les maths. Je faisais même des bacs annales pour le plaisir. Cependant, là, je n'en avais pas fait depuis dix ans, du coup j'avais peur d'être perdue.
On a revu des notions donc ça allait. J’attends de voir pour la formation Data Analysis ou Data Science Fullstack.
Et In Fine, ce serait quoi pour toi l'objectif ?
Pour être honnête, je ne sais pas vraiment, car je sais qu'avec le diplôme, on peut faire la certification, puis avec son projet, on peut prétendre à trouver un stage ou potentiellement un travail. Personnellement, je préfère passer par le stage. Dans l'idéal, j'aimerais pouvoir continuer d’évoluer avec la formation professionnalisante et avoir un métier dans ce domaine. Je sais que Data Analyst, c'est plus accessible que Data Scientist, mais je ne suis pas fermée, je suis dans la pure découverte. Je souhaite simplement réussir ma reconversion. Ce que je trouve super, c’est que certains élèves ayant travaillé sur un projet continuent à le développer par la suite. Voilà, je pense que si je fais la formation, ça va me permettre de pouvoir dénouer tout ça.
C’est quoi la suite ?
Dans l'idéal, j'aimerais beaucoup continuer à me former chez Jedha, avec le niveau professionnalisant, la formation Data Fullstack. J’espère avoir la possibilité d'être financé, comme je travaille. Cependant, il y a un minimum de temps pour préparer le dossier avec l’organisme qui aide au financement des formations, alors je vais devoir attendre la prochaine session, ça me laissera le temps d’effectuer toutes les démarches nécessaires. Je devrais pouvoir entreprendre celle de septembre. J’ai donc quatre ou cinq mois pour continuer de mon côté avec la plateforme JULIE, car tous les cours sont déjà disponibles à vie, alors je vais utiliser ce temps pour me préparer.